Le sous-secrétaire du ministère soudanais des Affaires étrangères (AE), Mohamed Chérif a informé, lundi, les ambassadeurs arabes accrédités au Soudan, de la position constante du pays au sujet du barrage éthiopien de la Renaissance (GERD), consistant à parvenir nécessairement à un accord juridique et synallagmatique sur le remplissage et l’exploitation du barrage. Le Soudan reconnait le droit de l’Ethiopie au développement à condition qu’elle se conforme au droit international sur l’usage des eaux transfrontalières, lequel prévoit un engagement à l’usage équitable des eaux, sans porter préjudice aux pays d’aval, a-t-il dit. M. Chérif a souligné que le Soudan s’engageait aux négociations sur le GERD sous la présidence de l’Union africaine, et demandait un renforcement du rôle des observateurs internationaux en la matière. La demande du Soudan de convoquer une séance d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies a pour objet de consolider le rôle de la communauté internationale pour inciter les trois pays concernés à parvenir à un accord dans un délai ne dépassant pas les six mois, tout en prenant en considération les ententes convenues, a-t-il noté.