Les exportations africaines de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient enregistrer une augmentation de 51% d’ici 2035 pour s’établir à 100 milliards de m3, selon un rapport publié en mai dernier par la Chambre africaine de l’énergie (AEC).
Le rapport précise que la hausse des exportations du continent devrait notamment découler de l’entrée en production de plusieurs grands projets dans plusieurs pays comme le Mozambique, qui devrait voir sa capacité d’exportation de GNL passer de 3,4 millions de tonnes en 2023 à 16,3 millions en 2030, puis à 31,5 millions de tonnes en 2035. Le Sénégal, la Mauritanie et la Tanzanie devraient également voir leurs capacités d’exportation de GNL croître rapidement d’ici 2035.
A l’échelle continentale, les capacités cumulées des terminaux d’exportation de GNL devraient passer de 80 millions de tonnes par an actuellement, à environ 110 millions de tonnes par an en 2030, et à plus de 175 millions de tonnes par an en 2040. Sept pays devraient être à l’origine de la quasi-totalité de ces capacités additionnelles : le Mozambique, le Sénégal, la Mauritanie, la Tanzanie, le Nigeria, l’Algérie et l’Egypte.