Dans la nuit du jeudi 1er février au vendredi 2 février, le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokoudine, a annoncé sur Telegram, d’après les informations relayées par RTL, la mort de « volontaires étrangers à cause d’une frappe ennemie sur Beryslav ». Son message détaille ensuite que « l’armée russe a tué deux citoyens français. Trois autres étrangers ont été légèrement blessés », ainsi qu’un Ukrainien. Pour l’heure, le Quai d’Orsay n’a pas encore réagi, ni confirmé l’information. Les fonctions exactes de ces « volontaires » n’ont pas été précisées alors que l’expression est souvent employée pour désigner les travailleurs des organisations humanitaires. Selon le Kyiv Independent, média ukrainien, les deux Français étaient effectivement des « civils », et non des combattants. Oleksandr Prokoudine présente ses « sincères condoléances aux familles des morts ». De nouveau sur Telegram, la police nationale ukrainienne a annoncé l’ouverture d’une enquête pour violation des lois et coutumes de la guerre. Elle affirme avoir été victime d’une attaque de drones. Celle-ci est survenue seulement quelques heures après l’accord trouvé entre les 27 pays membres de l’Union européenne afin de débloquer une aide de 50 milliards d’euros destinée à l’Ukraine.