En bombardant l’Iran, Donald Trump a dit entrevoir une opération chirurgicale de courte durée, loin de toute idée d’engager les Etats-Unis dans ce qui serait une nouvelle guerre prolongée au Moyen-Orient, selon l’AFP.
Mais après une première riposte iranienne, qui a lancé lundi des missiles contre une base américaine au Qatar, la question se pose de savoir si les Etats-Unis ne seront pas entraînés, malgré eux, dans une spirale de conflit dans la durée.
L’Iran a tiré des missiles contre la base aérienne d’Al-Udeid, qui ont été abattus, deux jours après que les Etats-Unis ont bombardé les principaux sites nucléaires iraniens dans le cadre d’une campagne militaire menée par Israël depuis le 13 juin.
Le président américain s’est empressé de qualifier cette riposte de l’Iran de “très faible”, disant que les Etats-Unis s’y attendaient et remerciant même Téhéran d’avoir prévenu au préalable afin d’éviter les “pertes de vies”.
Mais le président américain souffle le chaud et le froid depuis des jours, appelant tantôt à une “reddition inconditionnelle” de l’Iran ou encore en suggérant un changement de régime à Téhéran, faisant craindre une implication plus durable.
Les frappes américaines ont été “incroyablement réussies” sur le plan tactique, dit Stacie Pettyjohn, du Center for a New Americain Security (CNAS), mais “il n’est pas certain qu’elles aient réellement atteint les objectifs opérationnels ou stratégiques”.