Eléments de base de la défense parisienne depuis plusieurs saisons, l’international marocain Achraf Hakimi a pris une autre dimension cette année, selon l’AFP.
“Avec son collectif et les qualités individuelles d’Achraf sur le côté droit, il est aujourd’hui à mes yeux sûrement le meilleur latéral droit du monde”, a estimé en amont de la finale l’ancien entraîneur au PSG, Christophe Galtier à la radio publique “ici, Paris Île-de-France”, reconnaissant que le jeu parisien à son époque (saison 2022/23) ne l’avantageait pas, car penchant beaucoup à gauche.
Lauréat du Prix Marc-Vivien-Foé, qui désigne le meilleur joueur africain de la Ligue 1 par le vote d’un jury de 100 personnes choisies par RFI et France 24, Hakimi est clairement candidat pour le titre de footballeur africain de l’année, ce qui serait une première pour un joueur à vocation défensive depuis l’Ivoirien Yaya Touré (2014).
“J’ai eu de très bons entraîneurs dans ma carrière, en club et sélection. Luis Enrique m’apporte un niveau de jeu que je n’imaginais pas auparavant. Je peux être un joueur complet, c’est ce qu’il m’a aidé à faire”, a-t-il glissé début mai en conférence de presse.
Latéral ultra-moderne, Hakimi se distingue bien plus par son apport offensif, multipliant les montées pour proposer le surnombre en attaque.
En première période samedi, il a fait vivre un calvaire à son vis-à-vis milanais Federico Dimarco, et peu après l’heure de jeu, il a initié une contre-attaque éclair avec Ousmane Dembélé, manquant le doublé de peu, contré au dernier moment par Francesco Acerbi.
“Je suis très content de ma saison, l’une de mes meilleures. J’ai grandi en termes footballistiques et personnels, j’ai plus confiance en moi, je me sens plus mûr. Et avec l’expérience acquise, je me sens mieux. Je peux encore m’améliorer, c’est mon objectif”, avait-il reconnu en mai.





