L’haltérophile russe Oleg Musokhranov a encore des espoirs olympiques. Mais la mise au ban de son pays des JO de Paris, à cause de l’assaut contre l’Ukraine, signifie que l’athlète doit rêver de 2028, malgré la retraite sportive qui menace.
“Je ne me sens pas moins bien, je n’ai pas perdu ma motivation de m’entraîner”, assure à l’AFP ce multiple champion de Russie après le refus de la Fédération russe d’haltérophilie de se plier aux conditions fixées par le Comité international olympique pour laisser certains Russes concourir aux Jeux parisiens (26 juillet au 11 août).
Le CIO avait indiqué début décembre que des sportifs russes et bélarusses pourraient aller à Paris mais uniquement sous bannière neutre, et s’ils n’ont pas activement soutenu l’offensive contre l’Ukraine.
La Russie, déjà sportivement affaiblie par des années de sanctions anti-dopage, avait dénoncé des mesures “discriminatoires”.