Kamala Harris, décidée à dramatiser les enjeux de l’élection dans la dernière ligne droite, s’est entourée hier jeudi en Géorgie de Barack Obama et du chanteur Bruce Springsteen, pour son retour dans cet Etat-clé du sud-est des Etats-Unis, rapporte l’AFP. Face à Donald Trump qu’elle a publiquement qualifié mercredi de “fasciste”, la vice-présidente démocrate a décidé de tout miser sur la défense de la démocratie avant le 5 novembre, au moment où aucun sondage ne parvient à départager la candidate démocrate et l’ancien président américain. Son rival républicain se rend dans le sud-ouest, en Arizona, un autre Etat qui sera décisif pour tenter de rassembler le plus grand nombre de grands électeurs.
Les deux candidats concentrent leurs efforts sur les sept “swing states”, dans lesquels aucun des deux n’a réussi à creuser l’écart au-delà de la marge d’erreur: Géorgie et Arizona, donc, mais aussi Nevada, Pennsylvanie, Caroline du nord, Michigan et Wisconsin.
Kamala Harris n’a pas pu compter longtemps sur l’effervescence de son entrée surprise en campagne en juillet, après le retrait du président Joe Biden, et face à un Donald Trump dont la base reste d’une fidélité à toute épreuve.
Elle a misé hier jeudi sur un astre de la politique et une star de la musique pour reprendre de l’élan, dans un Etat disputé où quelque 2 millions de personnes ont déjà voté par anticipation.La candidate démocrate de 60 ans était pour la première fois sur scène avec l’ancien président Barack Obama, qui a déjà mouillé la chemise en solo à plusieurs reprises pour celle qui pourrait devenir la première femme noire présidente.