Il s’agissait de leur première interview conjointe depuis trois ans et la déferlante causée par leurs propos tenus chez Oprah Winfrey. Le duc et la duchesse de Sussex sont revenus à la télévision américaine pour présenter leur nouveau grand engagement : le programme « Parents’ Network » (« le réseau des parents ») qui vient en aide aux familles de victimes de harcèlement, selon Paris Match.
Cette fois-ci, pas de révélations fracassantes ou d’accusations de racisme. Les Sussex se sont concentrés sur la présentation de leur nouvel engagement… non sans glisser quelques éléments relatifs à leur vie privée. Ainsi l’interview diffusée sur CBS a été l’occasion d’apprendre que les enfants du couple, Archie et Lilibeth (5 et 3 ans), sont « incroyables » et que « tout ce qu’on veut en tant que parents c’est les protéger. Quand on voit ce qui se passe en ligne, on sait qu’il y a un gros travail à faire et nous sommes juste heureux de pouvoir y participer. » a ajouté la duchesse.
Ce sont donc leurs deux petites têtes rousses qui ont inspiré leurs parents mais pas seulement. Lors de l’interview choc réalisée en 2021, Meghan Markle avait confié avoir elle-même eu des pensées suicidaires suite au harcèlement médiatique dont elle s’estimait victime.
Des révélations auxquelles la présentatrice Jane Pauley a fait directement allusion durant l’entretien, allant jusqu’à diffuser l’extrait de l’interview controversée. « Quand vous traversez une grande douleur ou un traumatisme, je crois qu’une part de votre chemin de guérison, réside dans le fait de pouvoir en parler librement, ça a fait partie du mien. » a abondé la duchesse de Sussex. « Et vous savez, je n’ai quasiment rien dévoilé de ce qu’a été mon expérience. Mais je ne souhaite ça à personne. Et je ne souhaite à personne de faire ce genre de projet. Et je ne souhaite à personne de ne pas être cru», a-t-elle poursuivi.
Si le ton de l’interview était globalement bienveillant et apaisé, la dernière phrase paraît indiquer que l’heure n’est pas à la réconciliation pour Meghan Markle et les Windsor. La duchesse de Sussex semble faire directement allusion à l’absence de soutien de la famille royale qu’elle avait déjà accusé de ne pas prendre son mal-être au sérieux.
« Si le fait d’exprimer ce que j’ai traversé peut sauver quelqu’un ou encourager ses proches à s’inquiéter pour lui, sans s’arrêter à un faux bien-être apparent, alors ça en vaut la peine. » a-t-elle conclu sur CBS, adressant ainsi une dernière pique à ses détracteurs qui lui reprochent son manque de discrétion quant à sa vie privée.