L’Euro a lâché du lest avec la chute de nombreux favoris (France, Allemagne, Portugal et Pays-Bas) et se dirige vers les quarts, ces vendredi et samedi, avec une affiche Belgique-Italie et des duels étonnants pour rejoindre Londres et le dernier carré de Wembley.
Des airs de finale… Le vainqueur du choc entre les “Diables Rouges” et les “Azzurri”, ce vendredi à Munich (21h00), aura une belle allure de favori.
L’Angleterre et sa défense de fer (zéro but encaissé) aussi, qui hérite d’un tableau à sa portée: l’Ukraine, puis, en cas de victoire, le vainqueur de l’inattendu République tchèque-Danemark, ces deux matches se jouant samedi. Le jeu de quilles fatal aux cadors a éclairci le tableau des quarts de finale.
Belgique-Italie oppose deux des équipes qui ont fait la plus forte impression, durablement, tout au long du tournoi. Rajeunie, portée par un jeu alerte et les idées offensives de Roberto Mancini, la “Nazionale” rêve d’un titre européen après le seul remporté, en 1968, et deux échecs en finale depuis, en 2000 et 2012.
La Belgique a tout pour remporter son premier grand trophée, elle qui a perdu la finale de l’Euro 1980 contre la RFA (2-1).
Mais elle risque d’être privée de ses deux meilleurs joueurs, Eden Hazard et Kevin De Bruyne, les créateurs, les inventifs.
Alors que l’Italie s’avance au complet, les deux joyaux de la couronne belge ne se sont pas entraînés mardi et l’inquiétude point, même s’il reste du beau monde, à commencer par le petit frère, Thorgan Hazard.
Dans l’autre quart de finale de ce tableau, l’Espagne de Luis Enrique affronte la Suisse, tombeuse de la France lundi (3-3 a.p., 5-4 aux t.a.b.). Le sélectionneur espagnol était un des buteurs du 8e de finale de Coupe du monde 1994 entre les deux équipes, remporté 3-0.