Qui a dit que le passé meurt ? Le passé ne meurt jamais, même quand les images et les souvenirs deviennent vagues. Il suffit d’un événement, d’un parfum ou d’un mot pour faire renaître ce passé, gravé à jamais dans notre mémoire. A la manière de Marcel Proust, Hakim a décidé de revisiter le passé par sa plume et ses couleurs de manière très originale dans sa récente exposition intitulée « Il était une fois ».
Sous la houlette de la ministre de la Culture, Dr Névine Al-Kilani, le chef du Secteur des Arts plastiques, Dr Walid Qanouch a inauguré l’exposition « Il était une fois » (Kan ya makan) de Nermine Hakim à la galerie Bab Sélim à l’Opéra du Caire. L’exposition se poursuit jusqu’au 8 avril prochain. Autour du thème de l’exposition, l’artiste Nermine Hakim a dit : « L’heure nous rappelle le temps qui coule. En fin de compte, on découvre que le temps n’est autre chose qu’un ensemble de souvenirs. Et, un jour, nous allons nous réveiller pour découvrir que notre vie s’est écoulée et qu’elle est devenue comme un rêve. Dans monde chaotique plein de conflits, il y a toujours une place dans nos cœurs pour les souvenirs et les histoires gravées en nous. Des histoires qui sont parfois quasi-oubliées, mais qui en aucun cas ne meurent ». Autour de cette expérience artistique, Dr Walid Qanouch a écrit un commentaire intitulé « La nostalgie de Nermine Hakim ». Il a ainsi expliqué que « La nostalgie du passé, avec ses moindres détails et souvenirs, crée un sentiment de confort et de repos. C’est ce sens poétique qui est présenté dans l’exposition artistique « Il était une fois ». Des dessins qui reprennent notre quotidien sous un nouvel angle pour les présenter au public avec des sentiments de sincérité et d’originalité. L’artiste a ainsi su éviter tout conformisme. Une fois que nous sommes devant ces œuvres, un flot d’images nous vient en tête et on revoit la chaleur des lieux du passé. Il s’agit de tableaux formés par la nostalgie du passé ».