Iman Ghanem est une plasticienne aux saveurs féminines authentiques et très égyptiennes. Elle a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts, département décor. Pendant des années, elle se donne à un métier très dur et très passionnant à la fois : l’enseignement de l’art au cycle secondaire (le lycée). D’une part, cela lui permet d’initier les jeunes générations à l’art, mais aussi de manipuler plusieurs matériels à l’instar de la sculpture, de la poterie, des toiles de tissage, de la mosaïque.
Sans pencher vers une école artistique particulière, Ghanem cherche toujours à s’exprimer avec la plus grande spontanéité et sans contraintes. Ce qui l’intéresse c’est de pouvoir exprimer son art avec lucidité et à cœur ouvert. « Tout dépend d’après mes sensations. Chaque matériel me donne des émotions et cela donne vie à une œuvre d’art à chaque fois différente », a-t-elle livré au Progrès Egyptien. Iman Ghanem a assuré avoir beaucoup de chance étant donné que son époux et ses enfants l’encouragent beaucoup. Pour elle, l’art est un talent et un don hors pair qui peut devenir de temps à autre lucratif, mais qui met en scène des émotions et une saveur particulières.