Mieux vaut tard que jamais. Après une ouverture repoussée à plusieurs reprises, le plus grand musée égyptien (GME) serait inauguré le 1er novembre. L’inauguration du Grand Musée égyptien du Caire devait initialement avoir lieu le 3 juillet, mais le conflit entre l’Iran et Israël en a décidé autrement.
L’ouverture du Grand Musée égyptien (GME) au Caire, prévue pour le 1er novembre, suscite un grand enthousiasme et des réactions positives, tant en Égypte qu’à l’étranger. L’annonce de cette date officielle, après de nombreux reports, est accueillie comme un événement majeur pour le secteur culturel et touristique égyptien.
Lors d’une réunion du gouvernement, le Premier ministre Moustafa Madbouli a déclaré que le président Abdel Fattah Al-Sissi avait approuvé cette nouvelle date pour l’inauguration.


Entre la pandémie de Covid-19 et l’instabilité géopolitique régionale, exacerbée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l’inauguration du Grand Musée égyptien, situé sur le plateau de Guizeh, non loin des célèbres pyramides, est enfin annoncée. Elle aura lieu le 1er novembre 2025 et consacrera l’un des plus grands musées d’archéologie et d’antiquités au monde, avec plus de 100 000 pièces réparties sur quelque 22 000 m² d’espaces d’exposition. Une cérémonie dont les enjeux dépassent le seul cadre culturel.
Le chef du gouvernement a affirmé que l’ouverture du musée serait « un événement exceptionnel » mettant en valeur le patrimoine culturel de l’Égypte. Le projet a été retardé par une série de contretemps liés aux tensions régionales et à la pandémie.

Une fois achevé, il deviendra le plus grand musée archéologique au monde consacré à une seule civilisation, selon les responsables égyptiens. Le clou de la collection sera constitué des 5 000 objets provenant de la tombe de Toutânkhamon, dont son célèbre masque funéraire en or. Il s’agira de l’une des plus importantes collections au monde liées à un seul pharaon.
L’enjeu
L’enjeu de l’inauguration, et plus largement du GME, est celui du rayonnement culturel de l’Égypte. Le musée ambitionne de « mettre en valeur la grandeur du patrimoine de la civilisation égyptienne et de stimuler le tourisme en attirant des visiteurs du monde entier », a expliqué le Premier ministre lors d’une réunion du Cabinet. L’aspect diplomatique est également important : le musée doit contribuer au rayonnement international de l’Égypte. Ainsi, le 1er novembre, de nombreux représentants de différents pays seront attendus.
Le GME, déjà partiellement accessible, est divisé en douze salles principales, organisées par dynasties et périodes historiques. Les époques représentées comprennent la Troisième Période intermédiaire, la Période tardive, la Période gréco-romaine et le Nouvel Empire, marqué par des pharaons tels que Ramsès II et Toutânkhamon. D’autres sections seront consacrées au Moyen Empire et à l’Ancien Empire, période de développement maximal de l’architecture pyramidale.
Chaque salle abrite au moins 15 000 artefacts, dont des statues et des objets de la vie quotidienne. Un escalier monumental de six étages offrira une vue panoramique sur les pyramides et accueillera monuments et expositions. Le musée comprend également des espaces pour enfants, des installations de réalité augmentée, des restaurants, des boutiques, un centre de conférences et un auditorium, afin d’attirer un public diversifié.