L’Egypte a regretté l’incursion d’un responsable du nouveau gouvernement israélien dans la mosquée d’Al-Aqsa, en compagnie de membres extrémistes sous l’escorte des forces israéliennes. L’Egypte a affirmé son rejet total de toutes les mesures unilatérales contrevenant à la situation légale et historique d’Al-Qods, rapporte un communiqué émis par le ministère des Affaires étrangères et rapporté par l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA). Le Caire a mis en garde contre les conséquences négatives de ces mesures sur la sécurité et la stabilité dans les territoires occupés et dans la région, ainsi que sur l’avenir du processus de paix, appelant toutes les parties à faire preuve de retenue et de responsabilité et à s’abstenir de toute démarche censée attiser la conjoncture. Parallèlement, le Secrétaire général de la Ligue arabe (LEA), Ahmed Aboul Gheit, a condamné, dans les termes les plus forts, l’incursion du ministre israélien Itamar Ben Gvir, dans la mosquée d’Al-Aqsa. Aboul Gheit a qualifié cet acte – cautionné par le gouvernement israélien et protégé par ses services de sécurité – d’”agression contre la première Qibla” de l’islam, de “provocation’’ et de “mépris des sentiments” des musulmans, a-t-on appris de même source.
Le porte-parole de la LEA, Gamal Rochdy a indiqué que cette incursion manifeste intervenait dans le cadre du programme extrémiste et de l’agenda colonialiste du cabinet Netanyahu, censés embraser, de manière extrêmement dangereuse, la situation à Al-Qods et dans les territoires occupés. La LEA a affirmé que le gouvernement Netanyahou assumait pleinement la responsabilité de l’incursion de Ben Gvir dans la mosquée, les pratiques et plans de l’extrême droite israélienne ainsi que leurs conséquences sur la Palestine, toute la région et sur la paix mondiale, a indiqué le porte-parole.