Le gouvernement de Dr Moustafa Madbouli vise, d’ici la fin de l’exercice financier courant, à permettre à environ 165 usines, de bénéficier du Programme de développement des technologies utilisées, dans le cadre de son plan de soutien à l’industrie verte et d’encouragement de la transition vers une industrie durable.
Ces démarches sont inscrites dans le cadre de l’intérêt du gouvernement pour la question de transition afin de réaliser une économie verte, considérant cette dernière comme étant un des piliers écologiques parallèlement aux efforts se focalisant sur les projets d’amélioration de l’environnement, et l’engagement à l’application stricte des normes de durabilité environnementale dans tous les projets et secteurs.
L’importance économique du secteur manufacturier est évidente, estiment les experts, d’autant que le secteur industriel se caractérise par son dynamisme et sa diversité, ce qui le rend capable de s’adapter rapidement aux évolutions techniques dans les domaines de la production, et aux évolutions de la portée des chaînes d’approvisionnement internationales et des transactions commerciales, en plus de sa productivité élevée et de ses taux de croissance régulièrement élevés, ainsi que de la force de ses relations d’interdépendance avec les autres secteurs économiques.
Ainsi, le secteur industriel occupe-t-il la première place en termes de contribution au produit intérieur brut (PIB), avec une part de 16% ou encore plus, en plus d’employer un taux important de main-d’œuvre qui dépasse 15% du total, et de contribuer à l’activité d’exportation qui augmente jusqu’à 85% du total des exportations de produits de base non-pétroliers, ce qui lui permet d’échanger la première place avec les transferts de fonds des Egyptiens de l’étranger sur la liste des principales sources génératrices de devises, et permet de renforcer son rôle susceptible d’atténuer les déséquilibres de la balance courante dans tous les autres secteurs.