Par: Mohamed Moussa et Ayman Roshdi
Le gouverneur du Caire, le Dr Ibrahim Saber, a affirmé que la capitale égyptienne s’est hissée en tête du classement des villes africaines les plus influentes dans les domaines des infrastructures, des transports et des mécanismes de financement pour l’année 2025. Cette reconnaissance s’appuie sur le rapport publié par le magazine français Jeune Afrique, en coopération avec le cabinet Sageai Research, spécialisé dans les études de marché sur le continent africain.
Selon le gouverneur, cette distinction vient couronner les efforts considérables déployés par l’État égyptien, conformément aux orientations du président Abdel Fattah Al-Sissi, en vue de moderniser et de développer la capitale. Ces initiatives s’inscrivent dans une vision globale visant à renforcer la compétitivité urbaine du Caire aux niveaux régional et continental.
Le Dr Ibrahim Saber a souligné que les projets nationaux et de développement mis en œuvre au Caire sous la présidence d’Al-Sissi avaient pour objectif fondamental d’assurer une vie digne aux citoyens, d’améliorer leur qualité de vie et de concrétiser la Vision Égypte 2030. Ces avancées ont permis au gouvernorat du Caire de se positionner favorablement pour l’obtention de nombreuses distinctions lors de forums et de classements internationaux.
De son côté, la ministre du Développement local et ministre par intérim de l’Environnement, le Dr Manal Awad, a confirmé que Le Caire occupait la première place du classement des villes africaines les plus influentes en matière d’infrastructures, de transports et de mécanismes de financement pour l’année 2025, selon le même rapport publié par Jeune Afrique en partenariat avec Sageai Research. Elle a estimé que cette performance reflète l’ampleur des transformations structurelles et des mutations de développement qu’a connues l’Égypte au cours des dernières années.
La ministre a expliqué que le rapport a classé Le Caire au premier rang parmi trente villes africaines influentes en 2025, après qu’il occupait la huitième position l’année précédente. Cette progression significative traduit les avancées notables réalisées dans les domaines du développement urbain, des infrastructures, des transports et de l’amélioration de la qualité de vie, ainsi que l’évolution d’un cadre législatif favorable à l’attraction des investissements.
Le Dr Manal Awad a précisé que le rapport s’appuyait sur des enquêtes de terrain menées en octobre 2025, auxquelles ont participé plus de 41 000 personnes issues de différents pays africains. L’évaluation a reposé sur quatre axes principaux : la qualité de vie, le niveau des infrastructures et des transports, la dynamique économique et la facilité d’accès aux services de base. À cela s’est ajoutée une analyse des flux d’investissements directs étrangers entre 2020 et 2023, permettant d’aboutir à une vision intégrée de la renaissance urbaine en Afrique et du rôle stratégique des villes dans le soutien au développement national.
La ministre a également indiqué que le rapport mettait en lumière les facteurs distinctifs du Caire, ainsi que les efforts consentis par l’État égyptien pour absorber la croissance démographique à travers l’expansion de nouvelles villes, au premier rang desquelles figure la Nouvelle Capitale administrative. Le volume des investissements dans ce projet majeur a atteint environ 60 milliards de dollars, illustrant un modèle de développement urbain intégré, malgré les défis économiques mondiaux.
Le Caire a par ailleurs conservé son statut de ville africaine la plus attractive pour les investissements directs étrangers, un facteur déterminant qui a contribué à son accession à la première place du classement cette année, a ajouté la ministre. La valeur des investissements directs étrangers a atteint environ 11,3 milliards de dollars sur la période 2019–2023, dont 4,3 milliards de dollars pour la seule année 2023, traduisant la confiance croissante des investisseurs internationaux dans l’économie égyptienne.
Le rapport a également passé en revue la mise en œuvre de 173 projets au Caire grâce aux investissements étrangers. Ces projets englobent la modernisation et l’extension du réseau de métro, la construction et la rénovation des stations de traitement des eaux et des eaux usées, la réhabilitation de sites historiques et culturels, ainsi que d’autres projets structurants, notamment la mise en service du train monorail et l’inauguration du Grand Musée égyptien.
Enfin, le rapport a souligné plusieurs facteurs supplémentaires conférant au Caire un avantage concurrentiel notable, en particulier son statut de l’un des plus grands marchés locaux de la région. Cette position offre une base solide et étendue pour les opportunités d’exportation, tout en attirant l’attention des entreprises et des investisseurs souhaitant s’étendre vers les marchés régionaux et internationaux.
