Autant l’Islam tend à former de pieux individus, qui constituent les pierres angulaires de toute société, autant il préconise la fondation de pieuses familles aptes à jouer leur rôle de premier cercle de regroupement de la société humaine, selon islamweb.net.
Il va de soi que le mariage est le socle de la famille, car l’on ne saurait parler réellement de famille tant qu’elle ne doit pas son existence à ce lien sacré recommandé par Allah, exalté soit-Il.
L’humanité à connu de tout les temps des philosophies et des tendances perverses qui reprouvent l’idée du mariage. Dans la Perse antique préislamique, la philosophie manichéenne prétendait que le royaume des ténèbres ayant envahit le royaume de la lumière, il fallait contribuer à accélérer la fin de ce monde favorable à la propagation du mal. Le moyen préconisé pour cela était de s’abstenir et de se reproduire.
Chaque fois que le Prophète constatait en l’un de ses Compagnons un penchant démesuré pour l’ascétisme et le célibat, il s’empressait de l’exhorter à la modération que l’Islam conseille en toute chose.
D’après Anas, un groupe de musulmans se rendit chez les épouses du Prophète , pour s’enquérir de l’adoration que le Prophète fait en privé. Quand ils furent informés, ils sous-estimèrent son adoration et se dirent : « Nous ne sommes guère comparables au Prophète à qui Allah a pardonné toute faute passée et future.
L’un d’eux dit : « Quant à moi, je m’engage dorénavant à passer toutes les nuits en prière. »
Un autre dit : « Pour ma part, je m’engage à jeuner à jamais de façon quotidienne, sans omettre de jeuner pendant une seule journée. »
Le troisième dit : « Moi je m’abstiendrai de toucher aux femmes et je ne me marierai point. »
Le Prophète vint leur dire : « Est-ce vous qui disiez tel et tel chose ? » Avant d’ajouter : « Je jure par Allah que Je connais Allah mieux que vous et que je Le crains plus que vous, mais la nuit, je prie et je dors, le jour, je jeûne et je mange, et j’épouse les femmes. Celui qui se détourne alors de ma tradition n’est pas des miens » (Rapporte par Boukhari et Mouslim)