J’aimerais tant que tu sois là de Jodi Picoult paru Editions Actes Sud est un roman inspirant, rempli d’optimiste, un livre qui fait du bien, qui est agréable à lire, extrêmement bien écrit, c’est une petite pépite que j’ai fortement appréciée. Le coup de cœur n’était pas loin, j’émets juste une petite déception pour les dernières phrases qui nous laissent sur une fin ouverte. Un livre à lire sans hésiter !
Qui est Jodi Picoult ?

Jodi Picoult est née en 1966 à Long Island, dans l’État de New York. Après avoir étudié la littérature à Princeton et les sciences de l’éducation à Harvard, elle se consacre à l’écriture à partir des années 1990. Son œuvre, traduite en trente-sept langues, compte vingt-cinq romans, vendus à plus de vingt-trois millions d’exemplaires à travers le monde.
Ont paru chez Actes Sud : La Tristesse des éléphants (2017), Mille petits riens (2018), Une étincelle de vie (2019), Le Livre des deux chemins (2021) et J’aimerais tant que tu sois là (2023).
De quoi il s’agit ?

La vie de Diana est sur des rails : elle a le petit ami idéal et le job de ses rêves chez Sotheby’s. À bientôt trente ans, il ne lui manque plus que la bague au doigt, et elle est presque sûre que Finn va faire sa demande pendant leur escapade aux Galápagos. Mais, réquisitionné à l’hôpital en ce début 2020, il doit rester à New York et insiste pour qu’elle profite de ce paradis sans lui.
C’est donc à contrecœur qu’elle part – et rien ne se passe comme prévu : bagage perdu, hôtel fermé, wifi inexistant, elle se retrouve coupée du monde et doit sortir de sa zone de confort.
De rencontres en introspection, Diana pourrait bien réaliser que sa vie et son bonheur ne sont pas là où elle le croyait…
Quel en est le but ?
Il y a quelque chose de surréaliste dans le fait de revivre la pandémie à distance, sur une île paradisiaque des Galápagos dont on découvre la beauté en même temps que Diana – ses plages, ses lagons, sa faune pittoresque, ses volcans, ses tunnels de lave… Le rythme du roman est envoûtant et on se laisse facilement transporter par la plume délicate de Jodi Picoult. La romancière américaine réussit à exprimer avec finesse le déchirement de Diana et ses doutes alors que, loin de tout ce qui la définit, elle est habitée par le sentiment d’être « dépossédée » et d’avoir perdu de vue ce qui était vraiment important pour elle. Et parmi les questions qu’elle se pose – Sommes-nous les architectes de notre propre destin ? Peut-on toujours tirer des leçons des épreuves qu’on traverse ? Et si le bonheur était ailleurs que dans les projets de vie qu’on a ébauchés ? – se profilent des réflexions intéressantes sur les choix qu’on fait pour trouver sa place en ce monde