Autrefois, les gens se mariaient et passaient toute la vie ensemble pour le meilleur et pour le pire. Cependant, aujourd’hui, la majorité des jeunes éprouvent une certaine psychose face au mariage. Ils préfèrent mener une vie de test, soi-disant pour voir si le conjoint est « compatible ».
Et quand tu leur poses la question pour savoir pourquoi ils ne sont pas encore mariés, les raisons sont nombreuses. Certains te diront qu’ils tardent le mariage parce qu’ils sont encore trop jeunes, ou par manque de moyens financiers, ou parce qu’ils ont horreur des responsabilités, etc.
Par: Nermine Khattab
Certains adultes estiment qu’être célibataire a plus d’un avantage. Ils ont mille et une raisons pour trouver de quoi se réjouir de ne pas avoir de moitié pour la Saint-Valentin.
Êtes-vous plutôt romantique éperdu(e) ou célibataire endurci(e) ? La société dans laquelle nous vivons tend à souligner régulièrement les vertus du couple, objectif ultime de 90% des héros de film que nous voyons se succéder sur le grand écran. Pourtant, les jeunes semblent suggérer que le célibat posséderait lui-même plus d’un avantage, n’en déplaise aux personnages de contes de fées.
Si la culture du mariage est ancrée dans les mœurs égyptiennes, dès le plus jeune âge, le mariage demeure la réponse à la peur universelle de ne pas trouver son âme soeur que pourrait ressentir une personne. D’habitude, nous avons tendance à surestimer la joie que nous tirerions du mariage et la tristesse qu’impliquerait une vie de célibataire.
Mais ce n’est pas toujours le cas des célibataires. Ceux-ci estiment que le « niveau de bonheur » pour les deux catégories (mariés-célibataires) est strictement similaire, voire inférieur pour les personnes mariées qui ont été amenées à divorcer.
Les célibataires ont réellement conscience qu’il est possible d’être célibataire et d’y trouver du plaisir.
La part de responsabilité de nos parents
Nous avons peur du mariage par manque ou par peur de responsabilité. Certains jeunes sont peut-être de bel âge mais encore gamins dans la tête. Ajoutez à cela, le manque de moyens financiers dû au taux de chômage très élevé , ce qui a provoqué que la majorité des jeunes vivent encore avec leurs parents. Le mariage a pris un aspect commercial dangereux. Il faut involontairement satisfaire aux exigences listées des parents de la future épouse.
Chers parents, comprenez que la dot doit être un geste symbolique pas un fond de commerce. Chers parents, sachez que la dot a un caractère symbolique.
En aucun cas son montant ne peut dépasser la somme d’achat d’une voiture. En clair, ce n’est pas la quantité des biens qui assurerait la stabilité d’un foyer ni le bonheur du couple. Cependant, c’est l’éducation que les conjoints ont reçue de leurs parents qui fondent et cimentent le futur foyer. Alors, vous -les parents de la jeune fille qui aspire au mariage- pourquoi êtes-vous si exigeants en matière d’argent et agissez en «demandeurs excessifs de biens » ? Quelle honte!
Fluctuation des sentiments
Au tout début d’une histoire d’amour, on pense qu’on aimera toujours autant son partenaire, et puis, un jour passe, un détail s’efface, un doute s’installe… et on s’imagine que tout est fini. Et si la fluctuation des sentiments était inévitable ?
A 20 ans, on ne voyait pas l’amour comme ça : inconstant. La faute aux contes de fées de notre enfance (« Ils vécurent heureux… »), qui mentent par omission ? Peut-être. Car c’est le genre de vérité qui ne se raconte pas mais se découvre par soi-même : on peut aimer quelqu’un pendant des années, sans l’aimer tout le temps ni à chaque instant de la même intensité.
On rencontre un homme, on tombe amoureuse, on le pare de mille attraits, alors, on le choisit. Seulement, tôt ou tard, quelque chose nous fait douter, ouvrant une brèche angoissante. C’est la première expérience du désamour passager, pas seulement parce que votre mari n’a pas refermé le tube de dentifrice ou a oublié de mettre son linge sale dans le bon panier alors qu’on lui en a fait la remarque cinquante fois. Mais parce que, soudain, une des qualités de cet homme qu’on croyait aimer les yeux fermés, se transforme en défaut, un aspect de sa personnalité devient rédhibitoire. Cette belle force tranquille qu’on appelait « sérénité », ne serait-ce pas plutôt du je-m’en-foutisme ? Et cette endurance au travail, un « workaholisme » déguisé ? Du coup, d’autres questions surviennent : est-elle normale, cette aversion soudaine pour celui que j’aimais ? Me serais-je trompée ? Et si c’était le premier signe que je ne l’aime plus vraiment ? etc…




