Comme l’animal emblème national dont il porte le nom, Le Coq Sportif continue de chanter, et d’y croire, même quand la situation est tendue. Et c’est le cas. À un peu plus de deux mois du début des Jeux olympiques, pour lesquels l’entreprise a été choisie comme équipementier des athlètes français (entre autres), le compte à rebours est serré. De l’aveu même de la marque, “certaines dates de livraison ont glissé”, rapporte “RMC Sport”.
Il faut dire que fabriquer ces 150.000 pièces de A à Z constitue un vrai défi industriel, reconnaît son président Marc-Henri Beausire. D’ordinaire “Le Coq” utilise des matières 100% made in France.
Seules les pièces destinées aux fédérations sportives françaises sortent de l’atelier de Romilly, dont la surface a été doublée grâce à ce contrat.
“Les tenues de compétition ont représenté le plus gros challenge, nous avons reçu toutes les fédérations pour comprendre les spécificités de chacune de leur discipline et procédé à plus de 200 tests”, explique Éléonore Quatannens, responsable du partenariat olympique et paralympique du Coq Sportif. Pendant les Jeux, Le Coq Sportif habillera également les arbitres et les officiels. 220.000 pièces en plus à fabriquer auxquelles s’ajoute le million de tenues destinées au grand public.