Aux JO, elle servira à l’entraînement pour le water-polo. Devant les lignes d’eau de la nouvelle piscine de la Courneuve en Seine-Saint-Denis, l’élu Oumarou Doucouré forme un voeu: qu’elle “profite à nos gamins”.
Mais dans ce département situé au nord de la capitale, le plus pauvre de France et dépourvu de culture de la natation, il faudra ensuite pouvoir faire vivre ces nouveaux bassins hérités des Jeux olympiques de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août.
Aux 1,6 million d’habitants de Seine-Saint-Denis, qui manque d’équipements sportifs, les élus ont assuré la main sur le cœur que ruissellera un peu de l’argent de ces Jeux.
Signe très concret de l’”héritage matériel” promis: une poignée de nouvelles piscines et des bassins rénovés pour le territoire – qui compte actuellement 60 m2 de bassin pour 10.000 habitants contre 260 m2 au niveau national.
La plus emblématique est le Centre aquatique olympique situé à Saint-Denis, à laquelle s’ajoutent le complexe de Marville à La Courneuve et les nouvelles piscines d’Aubervilliers et d’Aulnay-sous-Bois.