L’Egypte célèbre le 70e anniversaire de la Journée de l’agriculteur. Alors que cette date marque un tournant dans le secteur agricole, il est important aussi de donner un coup de projecteur sur les démarches de l’Etat pour un début de changement des conditions des agriculteurs.
“Sans le paysan, le vêtu de costume et de tarbouche ne serait pas à l’aise”, un proverbe populaire qui s’est répandu pendant la période monarchique, pour exprimer la vie du paysan égyptien. La campagne égyptienne a été toujours la principale source d’inspiration pour les écrivains et les innovateurs. Ca été aussi une sorte de studio de photographie naturel donnant une terre fertile aux cinéastes, pour exceller.
Bien que la campagne soit relativement éloignée du centralisme du Caire, elle reste le premier représentant de la culture nationale. De la campagne et des terres agricoles vierges, ses habitants sont venus au Caire à la recherche de rêves et d’emplois qui feraient d’eux des “messieurs civilisés”, au point que l’on a oublié l’image de la campagne égyptienne avec ses origines et sa nature pittoresque.
Ces jours-ci, alors que nous célébrons le 70e anniversaire de la Journée de l’agriculteur, le 9 septembre chaque année, cette date marque le jour où la loi sur la réforme agraire a été promulguée,qui a dicté la redistribution de la propriété foncière agricole du féodalisme aux petits agriculteurs et la création d’associations de réforme agraire et de l’Autorité générale pour la réforme agraire, ce qui a été un début du changement des conditions des agriculteurs. L’Egypte célèbre chaque année la Journée de l’agriculteur en hommage à ses efforts continus pendant des milliers d’années et son rôle important et croissant dans l’économie nationale.
Il serait donc important de faire la lumière sur les démarches entreprises par le gouvernement pour soutenir l’agriculteur à tous les niveaux. Ainsi, a-t-on été témoin de la mise en œuvre de l’agriculture contractuelle et l’annonce des prix des cultures avant la plantation, dans le but d’augmenter l’économie de sa culture.
Le gouvernement a de même procédé au développement des systèmes d’irrigation avec un prêt de financement sans intérêt, remboursable sur dix ans, plus les mesures entreprises pour le revêtement des canaux pour soutenir la régularité de l’eau et sa distribution équitable, tout en continuant à concevoir de nouvelles variétés de semences afin d’augmenter la productivité, développer la mécanisation agricole et maximiser la commercialisation du coton, en plus du projet national pour la viande de veau et les races améliorées, et l’ouverture de nouveaux débouchés à l’exportation qui aident à la pénétration des produits des agriculteurs à l’étranger. Aussi, peut-on citer l’initiative “Vie Décente”, ce projet géant qui vise à développer la campagne égyptienne.
Parmi les réalisations les plus importantes aussi, citons le regain d’intérêt pour les terres agricoles, en plus de l’intérêt pour l’expansion horizontale. Environ 320 projets agricoles d’un montant de plus de 42 milliards de LE ont été mis en place, pour donner l’appui au développement agricole et aux petits agriculteurs, ainsi que pour garantir une agriculture durable, lutter contre la désertification et limiter les effets des changements climatiques.





