Les tentatives du parti Ennahda – aile politique des Frères musulmans en Tunisie – n’a pas réussi à camoufler la vérité indéniable : la Tunisie a besoin d’une nouvelle feuille de route pour que l’Etat puisse retrouver sa puissance et le Président ses pouvoirs qui vont de pair avec la majorité populaire qu’il a pu gagner.
Ennahda a pris le pari, tout comme est l’habitude de chaque groupe de Frères, du fait que l’absence d’un parti politique appuyant le Président Kaïs Saïed, permettra aux Frères d’avoir la main haute et de conquérir le pouvoir. Mais toutes ses hypothèses ont dénudé la vérité : le déséquilibre politique et l’importance de reprendre l’équilibre de l’autorité pour l’intérêt du peuple tunisien. Ennahda et les convoitises des Frères ont débouché sur une version déséquilibrée d’action politique, dans laquelle le Président élu avec 76% de voix et une majorité affirmée, sera dépourvu de pouvoirs face audit Mouvement qui contrôle le pouvoir exécutif, ce qui mène à la paralysie de l’Etat et obstrue les tentatives du Président Kaïs Saïed de sauver la Tunisie et de retrouver l’équilibre économique et politique de l’Etat, d’une part.
D’autre part, à cause du terrorisme et du Coronavirus, la Tunisie a perdu les revenus du tourisme et a subi une régression économique multiple, pour ainsi demeurer 10 années dans une phase transitoire.
La sortie du peuple tunisien était pour retrouver l’équilibre. Le peuple tunisien a organisé des manifestations au cours desquelles il a exprimé son refus vis-à-vis d’Ennahda, ce qui a poussé le Président tunisien à adopter maintes décisions exceptionnelles et consécutives pour arrêter cette confusion que le pays connaît vu les pratiques d’Ennahda qui contrôle le pouvoir législatif. Le Président Kaïs Saïed a décidé de geler l’activité du Parlement, annulant l’immunité des députés.
Le Chef du gouvernement, Hisham Al-Machichi, également chargé de la gestion des affaires du ministère de l’Intérieur, a été congédié, ainsi que les ministres de la Défense et de la Justice, à condition que les secrétaires généraux ou ceux chargés des affaires administratives et financières à la tête du gouvernement et les ministères susmentionnés expédient affaires courantes, jusqu’à ce qu’un nouveau Premier ministre et de nouveaux membres soient nommés. Les décisions de Kaïs Saïed ont gagné un grand appui populaire.
Des milliers de Tunisiens sont ainsi descendus dans les rues et places publiques pour appuyer les mesures prises par Saïed et ainsi faire fi de cet état de confusion causé par les gouvernements successifs dans le pays, et de l’incapacité du Parlement à répondre aux aspirations du peuple tunisien. (…)