Des représentants de 175 pays se réunissaient à partir d’hier lundi au Kenya pour négocier pour la première fois des mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, malgré les nombreuses divergences entre les parties prenantes, rapporte l’AFP.
Les pays se sont mis d’accord l’année dernière pour finaliser d’ici fin 2024 un premier traité mondial pour lutter contre le fléau des plastiques. L’enjeu est de taille car le plastique, issu de la pétrochimie, est partout: des déchets de toutes tailles se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes. Des microplastiques ont été détectés dans le sang ou le lait maternel. Un large consensus existe sur la nécessité d’un traité.
Mais entre les politiques défendues par les différents pays, les défenseurs de l’environnement et les industriels du plastique, les positions divergent. Les négociateurs se sont déjà réunis à deux reprises, mais le rendez-vous du 13 au 19 novembre à Nairobi, siège du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), constitue la première occasion de débattre d’un projet de traité publié en septembre qui dessine les nombreuses voies permettant de résoudre le problème du plastique.