Le président nord-coréen, Kim Jong-un, qui a appelé à une dissuasion nucléaire renforcée, met en garde son voisin du sud, mais précise qu’il ne déclenchera pas « unilatéralement » de conflit, rapporte Le Journal du Dimanche. Les deux Corées sont toujours techniquement en guerre, et Kim Jong-un se plaît à le rappeler à son voisin du sud. À travers des images diffusées par la télévision d’État, le dirigeant nord-coréen, accompagné de hauts responsables du parti et de l’armée, a visité lundi 8 et mardi 9 janvier plusieurs usines de munitions, rapporte 20 Minutes. Vêtu d’une veste en cuir noire, il aurait inspecté ce qui s’apparente à des lanceurs de missiles balistiques à courte portée, comme l’attestent les images publiées notamment par l’agence officielle KCNA. Kim Jong-un a surtout appelé à une dissuasion nucléaire renforcée, en menaçant son « principal ennemi ». D’après l’agence officielle KCNA, Kim Jong-un aurait lancé : « Si la [Corée du Sud] ose tenter d’utiliser [ses] forces armées contre la [Corée du Nord] ou de menacer sa souveraineté et sa sécurité, (…) nous n’aurons aucune hésitation à anéantir la [Corée du Sud] en mobilisant tous les moyens et les forces en notre possession. » Il a précisé cependant que la Corée du Nord ne déclencherait pas « unilatéralement » de conflit, mais que la priorité de Pyongyang était de « renforcer les capacités militaires d’autodéfense et la dissuasion nucléaire en premier lieu ». Un discours belliqueux du leader nord-coréen, qui a enfin précisé que son pays n’a « pas non plus l’intention d’éviter une guerre ». Si un armistice a été signé en 1953, et non un traité de paix, les tensions sont toujours vives dans la péninsule et les relations sont au plus bas entre les deux pays. L’an dernier, la Corée du Nord a même inscrit son statut de puissance nucléaire dans sa Constitution avant de tirer plusieurs missiles balistiques intercontinentaux, en violation des résolutions de l’ONU. Dernièrement, des exercices militaires ont eu lieu près de la frontière contestée, donnant lieu à des ordres d’évacuation et des contre-exercices. Signe d’une politique plus dure dans les mois à venir à l’égard de Séoul ? « Le moment historique est enfin venu où nous devrions définir [la Corée du Sud] comme l’État le plus hostile à la [Corée du Nord] », a répété Kim Jong-un. C’est d’ailleurs la première fois que Pyongyang qualifie la Corée du Sud d’« ennemi principal ».
Le président nord-coréen, Kim Jong-un, qui a appelé à une dissuasion nucléaire renforcée, met en garde son voisin du sud, mais précise qu’il ne déclenchera pas « unilatéralement » de conflit, rapporte Le Journal du Dimanche. Les deux Corées sont toujours techniquement en guerre, et Kim Jong-un se plaît à le rappeler à son voisin du sud. À travers des images diffusées par la télévision d’État, le dirigeant nord-coréen, accompagné de hauts responsables du parti et de l’armée, a visité lundi 8 et mardi 9 janvier plusieurs usines de munitions, rapporte 20 Minutes. Vêtu d’une veste en cuir noire, il aurait inspecté ce qui s’apparente à des lanceurs de missiles balistiques à courte portée, comme l’attestent les images publiées notamment par l’agence officielle KCNA. Kim Jong-un a surtout appelé à une dissuasion nucléaire renforcée, en menaçant son « principal ennemi ». D’après l’agence officielle KCNA, Kim Jong-un aurait lancé : « Si la [Corée du Sud] ose tenter d’utiliser [ses] forces armées contre la [Corée du Nord] ou de menacer sa souveraineté et sa sécurité, (…) nous n’aurons aucune hésitation à anéantir la [Corée du Sud] en mobilisant tous les moyens et les forces en notre possession. » Il a précisé cependant que la Corée du Nord ne déclencherait pas « unilatéralement » de conflit, mais que la priorité de Pyongyang était de « renforcer les capacités militaires d’autodéfense et la dissuasion nucléaire en premier lieu ». Un discours belliqueux du leader nord-coréen, qui a enfin précisé que son pays n’a « pas non plus l’intention d’éviter une guerre ». Si un armistice a été signé en 1953, et non un traité de paix, les tensions sont toujours vives dans la péninsule et les relations sont au plus bas entre les deux pays. L’an dernier, la Corée du Nord a même inscrit son statut de puissance nucléaire dans sa Constitution avant de tirer plusieurs missiles balistiques intercontinentaux, en violation des résolutions de l’ONU. Dernièrement, des exercices militaires ont eu lieu près de la frontière contestée, donnant lieu à des ordres d’évacuation et des contre-exercices. Signe d’une politique plus dure dans les mois à venir à l’égard de Séoul ? « Le moment historique est enfin venu où nous devrions définir [la Corée du Sud] comme l’État le plus hostile à la [Corée du Nord] », a répété Kim Jong-un. C’est d’ailleurs la première fois que Pyongyang qualifie la Corée du Sud d’« ennemi principal ».