Tout comme l’ancienne civilisation pharaonique a eu un précédent en astronomie, en médecine et en agriculture, elle a également eu un précédent dans l’utilisation du maquillage. La première femme à utiliser le maquillage sous ses différentes formes fut Cléopâtre, il y a 4000 ans.

Le maquillage du visage :

Les sourcils des femmes de l’Égypte ancienne témoignent d’un soin excessif en les enduisant de couleur noire, jusqu’au coin de l’œil près du nez et jusqu’à la tempe, https://www.cairotoptours.com

Le khôl était noir, les paupières étaient ombrées, les cils étaient en khôl, et ce qui se trouvait sous la paupière était coloré avec du khôl vert fait de malachite (à partir de matériaux de contact).

Le khôl était fait de minerais de plomb et appelé (Galina), et ces deux types de khôl étaient prévalents et placés dans de petits sacs de lin ou de cuir, dans des coquillages, ou des anneaux de roseaux creux, et enveloppés dans des feuilles de plantes et des petits pots en forme de roseau. Les résultats de l’analyse susmentionnée ont indiqué que le matériau était de la galène dans quarante cas sur soixante et de 65,5% dans le reste des échantillons : il s’agissait de deux échantillons de carbonate de plomb, d’un échantillon d’oxyde de fer magnétique, de six échantillons d’oxyde de manganèse, d’un échantillon de soufre et d’antimoine, et de quatre échantillons de légite et d’un échantillon de chrysocolle qui est un minerai bleu-vert.

Il existe de nombreux types de khôl selon leur fonction ; Il y a des types qui s’adaptent aux saisons, il y en a pour un usage quotidien, il y en a pour nettoyer les yeux, il y en a pour les ouvrir…etc.

Le rouge à lèvres est fait à base de graisse végétale ou animale contenant un colorant rouge. Il y a la poudre pour le visage, et des moyens de préserver le visage et la peau par fumigation avec du bois d’encens, de la résine d’achillée, et de la graisse mélangée à du miel, du natron rouge, et du sel. Il y avait également des recettes pour supprimer les boutons et les taches de rousseur.

On trouve des recettes de soins de la peau dans des papyrus m Hearst et le papyrus Edwin Smith. Une pâte de fenugrec cuit, séché et moulu est utilisée. On trouve une autre recette dans le papyrus Ebers qui contient de l’huile d’Elémi, de la gomme, du fiel de bœuf, de la poudre de gomme, de la poudre d’albâtre et du miel. Quant aux cosmétiques, on peut les voir sur les dessins. On a également retrouvé des restes de cosmétiques, qui sont divisés en deux groupes : «Un groupe qui met en valeur la beauté des yeux et s’appuie sur le khôl noir, le khôl vert malachite et la galène, et le second groupe vise à prendre soin de la peau du visage pour lui donner vitalité et fraîcheur.

Le bain puis le massage avec de l’huile et des onguents étaient courants chez les anciens Égyptiens. Ils utilisaient des graisses animales pour le massage, de l’huile de ricin, d’amande, de chanvre, de sésame et de carthame, et ils avaient l’habitude d’asperger leur corps de divers types de parfums.

Les matières utilisées sont broyées dans des chaudrons spéciaux, puis mélangées à des huiles ou des peintures, et conservées dans de petits bols de pierre ou de verre. Au moment voulu, on prélève la quantité nécessaire à l’aide d’une petite cuillère gravée. Le rasoir et la pince à épiler faisaient partie des parures des femmes comme des hommes, en plus du miroir, dont on a retrouvé des modèles. C’est l’un des accessoires les plus importants.

Les perruques étaient très utilisées, surtout chez les prêtres et les classes supérieures de la société. Il existe des recettes pour enlever les écailles des cheveux, notamment celle qui contient de l’huile de poisson, de la poudre d’orge et du vinaigre, en les appliquant par un massage continu sur le cuir chevelu (papyrus médical Ebers – recette n° 712). On utilisait du henné, divers types de poudres et de nombreux liquides, dont l’huile de ricin, l’huile d’olive, l’huile de henné, l’huile d’encens et l’huile de lotus (Al-Bishnin) pour faire pousser les cheveux et limiter leur perte. Il existe des types de coiffures, des formes et des dispositions comme le montrent les images ci-dessous

Traitement de l’alopécie areata (où des plaques de cheveux tombent) : Une pommade à base d’épines de hérisson brûlées ou mélangées à de la térébenthine.