Les prix du pétrole ont accusé leur quatrième séance de baisse consécutive. Hier mardi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a conclu à 69,03 dollars, perdant 0,69% ou 48 cents à Londres, par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a cédé 70 cents ou 1,04% à 66,59 dollars, rapporte Capital dans son article publié le 18 Août 2021. “Le marché essaye toujours d’évaluer quel va être l’effet du Covid” et de la propagation du variant Delta “sur la demande mondiale de pétrole”, a expliqué Andrew Lebow de Commodity Research Group. “Tout tourne autour de la Chine. Le marché reste influencé par les données chinoises qui chaque jour arrivent un peu plus faibles qu’attendu”, a ajouté l’analyste. La Chine est le deuxième consommateur mondial de pétrole après les Etats-Unis.
“Lorsque les résultats sont décourageants dans la deuxième plus grande économie du monde, les investisseurs en tiennent compte”, a insisté Tamas Varga, de PVM. “Entre l’Opep qui augmente sa production chaque mois comme prévu et les perspectives de demande plus faibles, on assiste à un changement dans les attentes sur les cours”, a encore indiqué Andrew Lebow. Inquiet de la demande, le marché commence à se tourner vers les perspectives de l’offre avec la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l’accord Opep+ qui se tiendra le 1er septembre. “Les nerfs des marchés pétroliers étant à vif, les données sur les stocks de brut de l’API pourraient revêtir plus d’importance que d’habitude, surtout si les stocks augmentent fortement”, a expliqué Jeffrey Halley, de Oanda. La fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l’American Petroleum Institute (API), allait publier ses chiffres sur les stocks de brut aux Etats-Unis hier mardi en fin de journée. Jugé plus fiable, l’état des réserves publié par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sort ce mercredi.