La cité est une zone de rencontre très importante pour les investisseurs, puisqu’elle accueille plusieurs branches universitaires internationales. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a obtenu l’approbation du Conseil des Ministres au sujet de la loi régissant le travail dans les branches universitaires internationales. Conformément à cette loi, les étudiants en Egypte sont officiellement diplômés des universités mères à l’étranger. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dr Khaled Abdel Ghaffar, a déclaré que « ces branches dépendent des universités étrangères dont les corps enseignants seront formés d’Etrangers et d’Egyptiens ».La présence des professeurs étrangers favorise une échange plus étendu des cultures et des expéri-ences entre l’Egypte et les autres pays. La nomination de 50% de professeurs égyptiens a été l’une des conditions posées par l’Etat pour autoriser l’ouverture des universités internationales à la nouvelle Capitale administrative, par con-séquent les professeurs égyptiens auront la chance de travailler dans les meilleures universités du monde tout en restant dans leur pays.
Des programmes vitaux pour le marché du travail
«Ces universités présentent aux étudiants les mêmes programmes que ceux enseignés aux universités d’origine à l’étranger», a estimé Dr. Abdel Ghaffar, ajoutant que le ministère de l’Enseignement Supérieur s’est mis d’accord avec ces universités pour consacrer une importante partie de leur budget à la recherche scientifique.
Dr. Abdel Ghaffar a souligné que « La Cité éducative soumettra l’assistance nécessaire à la recher-che scientifique pour combler les besoins vitaux du pays ».La Cité éducative ou la cité des sciences vise à offrir aux étudiants des programmes éducatifs internationaux et à encourager le dével-oppement technologique dans tous les domaines. Ces programmes répandront aux exigences du marché du travail en Egypte. L’Université canadienne, University of Prince Edward (UPEI) est l’une des branches qui ont ouvert leurs portes aux étudiants en sep-tembre 2018, suivie d’une série d’universités qui ont commencé à accueillir les étudiants successive-ment. L’université est établie sur une superficie de 50 feddans avec des coûts qui ont atteint 120 mil-lions de dollars canadiens.Elle contient un centre de recher-che et d’innovation, ainsi que des collèges spécialisés dans les Arts, les Sciences, l’Ingénierie ainsi que les sciences sociales et administratives.
Selon le directeur de commercial-isation de l’université, Amr Shérif, « L’étudiant reçoit les mêmes programmes que ceux enseignés par l’université mère au Canada. Tous ce que nous réclamons c’est une bonne connaissance de la langue anglaise, des recommandations au niveau des notes obtenues au secondaire ainsi que certains documents nécessaires pour l’inscription », affirme-t-il. Et d’ajouter : « Les coûts sont équivalents à ceux des universités internationales à l’extérieur du pays ».«L’université du Prince Edward offre un diplôme d’ingénierie aux étudiants, ceux-ci doivent suivre toutes les étapes indiquées sur le website de l’établissement pour s’inscrire à l’université mère au Canada. Selon M. Shérif, l’université présente aussi un nombre très satisfaisant de scholarships. « Notre but n’est pas obligatoirement de réaliser des profits financiers, nous voulons octroyer ces bourses aux étudiants qualifiés pour leur permettre de s’inscrire à notre université». De son côté, le directeur générale des programmes d’ingénierie à l’Université ? Brayen Smaïth, confirme : « L’université du Prince William University (son nom au Canada) a ouvert sa branche ici à la cité des sciences au Caire. Nous présentons un programme remarquable axé sur «l’ingénierie durable» qui constitue une spécialisation innovante dans le monde entier et aussi au Canada. «Aussi procure-t-on au marché du travail une personne compétente dès le premier jour», estime-t-il. Il indique que «Des entreprises modernes d’ingénierie sont chargées de la formation pratique de nos étudiants pendant 18 mois». Le vice-président de l’université Canadienne, Dr. Ramy Salam, explique : «Le département d’ingénierie et d’énergie durable » est basé sur le fait que l’étudiant se spécialise dans l’un des problèmes auxquels l’industrie fait face en Egypte et il commence à y trouver des solutions». Après sa graduation, l’étudiant aura alors l’opportunité de travailler à la même entreprise où il a effectué sa formation pratique ». « Nous ajouterons prochainement d’autres programmes comme celui des services médicaux », conclut-il.
Parmi les autres universités internationales qui ont élu résidence à la cité éducative figure l’université britannique Coventry. Elle est située en Angleterre, dans la ville de Coventry. La première phase du campus a été ouverte en septembre 2019. Elle contient un certain nombre de collèges : design, médias, ingénierie et informatique. Chaque collège dis-pense les mêmes programmes que ceux enseignés à l’université mère en Angleterre.L’université a été lancée grâce à un partenariat entre la société El Sewedy pour les services éducatifs et l’Université de Coventry. L’université allemande GIU AS, est également présente. Dr. Khaled Abdel Ghaffar, a annoncé que «Les universités allemandes sont des universités technologiques appliquées qui permettent aux étudiants d’acquérir une expertise alle-mande dans les domaines de l’énergie, de la mécanisation, des dessins industriels, de la conception du prêt à porter, du marketing international, et de la gestion immobilière en plus des disciplines de la logistique et de la gestion portuaire et aéroportuaire». L’université a commencé à accueillir les étudiants en septembre 2020.