Les participants à la plateforme d’ouverture de la 6e réunion de haut niveau des présidents des cours constitutionnelles, des conseils constitutionnels et des cours suprêmes africains ont souligné la volonté de l’Égypte de consolider la coopération et de renforcer les domaines de coordination avec tous les pays africains pour relancer le processus de développement et faire face aux défis internationaux auxquels le monde est confronté, rapporte la MENA.
Dans leur allocution, les participants ont évoqué l’importance de la coopération au niveau judiciaire et constitutionnel entre les pays africains afin de traiter les questions et faire face aux défis qui représentent des questions d’intérêt commun, dont le développement, la lutte contre le terrorisme, la protection des richesses et la bonne exploitation des ressources naturelles communes entre les pays africains. Le continent africain est riche en ressources naturelles partagées par de nombreux pays, a affirmé le Premier ministre Moustafa Madbouli, ajoutant que ces ressources appartiennent aux peuples africains et doivent être bien exploitées pour les générations futures. Préserver nos ressources africaines n’est pas une option, mais une nécessité qui exige la coopération commune pour atteindre cet objectif, a-t-il ajouté, signalant que l’Egypte met tous ses potentiels à la disposition des pays africains afin de promouvoir le continent dans les divers domaines.
Le président de la haute cour constitutionnelle, Boulos Fahmy, a exprimé sa profonde appréciation pour la direction politique et au président Abdel Fattah Al-Sissi qui parraine les réunions de haut niveau du Caire des juges des cours constitutionnelles africaines, rapporte la MENA. Le succès continu des éditions de la réunion reflète la détermination des cours et conseils constitutionnels et des cours suprêmes à obtenir les garanties constitutionnelles pour la liberté et la prospérité des peuples et leurs droits au développement, a dit M. Fahmy, lors de l’inauguration de la 6e réunion de haut niveau du Caire des présidents des cours constitutionnelles, des cours suprêmes et des conseils constitutionnels africains. Il a évoqué la réussite des sessions précédentes à parvenir à un consensus sur d’importantes questions constitutionnelles qui préoccupent le monde et le continent africain, notamment la lutte contre la corruption, le terrorisme et l’immigration clandestine, et le soutien à la numérisation et à l’économie verte.
L’Égypte est déterminée à rester, comme elle l’a toujours été, un parrain des pays et des peuples africains, a dit de son côté le président du Sénat, Abdel Wahab Abdel Razek, valorisant l’attachement de la direction politique égyptienne et du président Abdel Fattah Al-Sissi à coopérer avec l’Afrique dans les différents domaines, dont les aspects judiciaires et constitutionnels. Il a souligné la prise de conscience de la direction politique quant à l’importance de la coopération aux niveaux judiciaire et constitutionnel entre les pays africains, notant que cela incarne l’attachement de l’Egypte à cette coopération.
Le fait que la réunion se tient chaque année au Caire témoigne de la volonté solide des peuples africains, a indiqué M. Abdel Razek, ajoutant que les discussions des juges des cours constitutionnelles africaines reflètent la volonté de parvenir à des solutions à tous les problèmes et questions. La 6e réunion de haut niveau du Caire des présidents des cours constitutionnelles et suprêmes et des conseils constitutionnels africains est une rencontre d’une grande importance, a dit pour sa part le ministre de la Justice, Omar Marawan.
Le fait que le président Al-Sissi parraine la réunion affirme l’importance du partenariat africain dans tous les domaines et une représente une appréciation pour le rôle de la justice constitutionnelle dans la protection des droits et des libertés, a noté M. Marawan, ajoutant que l’Etat a tenu à assurer tous les facteurs nécessaires pour faire réussir cet événement continental de haut niveau. La coopération judiciaire africaine constitue une nécessité imposée par les défis communs auxquels nous sommes confrontés, dont notamment le développement global qui exprime la prospérité et de la stabilité des peuples, a-t-il poursuivi.