La caractéristique la plus importante de la croissance du PIB est l’augmentation et l’amélioration continues de la production industrielle et l’accélération de la croissance de nombreux secteurs tels que l’automobile, le textile et le prêt-à-porter, ce qui reflète la transition de l’Etat vers des secteurs exportateurs et hautement productifs, a déclaré samedi la ministre du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale, Rania Al-Machat, lors de son entretien avec la mission du Fonds monétaire international (FMI) actuellement en visite en Egypte pour mettre en œuvre les cinquième et sixième revues du programme de réforme économique.La rencontre a compris une présentation des principaux développements en matière de réformes économiques et structurelles et du modèle de croissance inscrit dans le “récit national de développement économique”, des taux de croissance atteints au premier trimestre de cette année et des efforts déployés par l’État pour renforcer le secteur privé et améliorer la gouvernance des investissements publics, selon la MENA.Mme Al-Machat a passé en revue les développements du produit intérieur brut (PIB) annoncés par le ministère du Plan pour le premier trimestre de l’exercice financier en cours, qui a atteint 5,3%, dépassant les prévisions. Elle a souligné que, pour la première fois, le bulletin trimestriel du PIB émis par le ministère inclut les réformes structurelles mises en œuvre au cours de cette période, qui se sont traduites par des évolutions positives de l’économie, ce qui renforce les principes de transparence et de gouvernance dans la présentation des indicateurs de réforme économique.Avec la poursuite du rythme des réformes économiques et structurelles, nous prévoyons que l’économie égyptienne atteindra une croissance d’au moins 5% d’ici la fin de l’exercice en cours, a dit Mme Al-Machat, passant en revue le rapport sur la gouvernance des investissements publics pour l’exercice financier précédent, qui représente un pilier fondamental pour le maintien de la stabilité macroéconomique et l’amélioration de l’efficacité de l’allocation des ressources, a ajouté la ministre.Elle a dit que le respect du plafond d’investissement d’un trillion de livres l’année dernière avait ouvert la voie à davantage d’investissements du secteur privé, notant que le gouvernement avait lancé le “Récit national pour le développement économique”, qui représente un cadre global permettant l’intégration entre la Vision 2030 et le programme gouvernemental.





