La diplomatie est l’un des atouts de notre chère patrie. C’est véritablement une puissance douce (soft power) qui a toujours permis à l’Egypte de se distinguer et de réaliser avec souplesse et de manière sereine ses objectifs. Une diplomatie basée sur l’action calme et continue.
C’est dans ce contexte que l’on peut percevoir dans les efforts déployés par la Présidence de la République et du ministère des Affaires étrangères en vue de préparer la COP27 qui se tiendra à Charm ElCheikh, en novembre prochain. Evidemment, il ne s’agit pas uniquement d’organiser la tenue de la conférence comme c’est le cas ordinaire. Mais, il s’agit plutôt de préparer la passation des dossiers entre les pays organisateurs la Grande-Bretagne et l’Egypte.
En effet, le Président de la République, Abdel Fattah AlSissi s’est rendu récemment en Allemagne pour assister à une conférence baptisée le Dialogue de Petersburg, qui a permis au Chef de l’Etat ainsi qu’à la partie allemande de discuter des dossiers importants concernant la lutte contre le réchauffement climatique, le prix lourd qu’assume l’économie mondiale et le monde entier en raison de la pollution, ainsi que la tenue de la COP27. Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour rappeler aux grandes puissances le prix lourd assumée par les pays africains et la planète entière, notant la nécessité de demeurer solidaires en vue de pouvoir réduire l’émission du carbone.
En même temps, le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri a déployé des efforts considérables pour garantir la passation du flambeau entre la Grande-Bretagne et l’Egypte sans aucune difficulté. A maintes reprises, il a annoncé que l’Egypte œuvre pour réaliser sa vision de la COP27, laquelle devrait permettre la réalisation des promesses faites à Glasgow sans être appliquée sur le terrain.