Les femmes égyptiennes ont joué un rôle central dans la révolution du 30 juin. Elle est descendue dans la rue aux côtés des hommes pour exiger le changement et la démocratie. Sa participation ne s’est pas limitée seulement  aux manifestations et aux marches, elle a également contribué à l’organisation d’événements, à la sensibilisation et au soutien des révolutionnaires.

Après la révolution, les femmes égyptiennes ont bénéficié d’énormes progrès et réalisations à différents niveaux. Leur représentation dans la vie politique a augmenté grâce à l’obtention d’un plus grand nombre de sièges au Parlement et au Sénat. De nombreuses femmes ont également été nommées à des postes de direction au sein du gouvernement.

Sur le plan économique, elles ont obtenu de nouvelles opportunités de travail et d’autonomisation économique. De nombreuses initiatives ont également été lancées pour soutenir les femmes entrepreneures.

 Sur le plan social, des mesures importantes ont été prises pour améliorer les conditions des femmes égyptiennes, comme la lutte contre la violence à l’égard des femmes et leur donner davantage de droits.

La Révolution du 30 juin n’était pas seulement une révolution politique, mais une révolution sociale qui a conduit à une amélioration significative de la condition des femmes égyptiennes. Les femmes égyptiennes d’aujourd’hui constituent un modèle pour les femmes arabes dans leur lutte pour la liberté et l’égalité. La révolution a été un tournant important dans l’histoire des femmes égyptiennes.

Cela lui a ouvert la porte à davantage de succès et de réalisations dans divers domaines. Les femmes égyptiennes d’aujourd’hui sont plus déterminées à avancer sur la voie du progrès et de la prospérité.

La Révolution du 30 juin a marqué un tournant dans l’histoire de l’État égyptien.  Dans ce contexte, Dr Manal Al-Abssy, présidente de l’Association générale des femmes égyptiennes, a déclaré : La révolution du 30 juin a représenté un tournant dans l’histoire de l’Egypte, car cette révolution a été une bouée de sauvetage pour se libérer de la Confrérie terroriste, qui projetait de faire tomber l’Egypte dans un tunnel sombre, tout comme les pays voisins qui souffrent toujours de l’absence de stabilité, de sécurité et de troubles.

11 ans après la glorieuse révolution du 30 juin, la révolution au cours de laquelle les Egyptiens ont enregistré les scènes les plus merveilleuses de l’histoire, le jour où les gens de toutes catégories se sont soulevés contre le pouvoir du groupe terroriste, pour tenter de retrouver leur identité qui leur avait été volée pendant une année entière.

L’étude indique que les premières mesures exécutives ont commencé lorsque le président Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré 2017 l’année de la femme égyptienne, au cours de laquelle la Stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes égyptiennes à l’horizon 2030 a été annoncée, soulignant l’autonomisation politique des femmes égyptiennes.

L’étude indique que l’État égyptien a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer une représentation adéquate des femmes dans les assemblées parlementaires, comme le prévoit la loi, puisqu’en 2016, les femmes ont obtenu 90 sièges au Parlement, ce qui représente un pourcentage significatif de plus de 15 %.

L’objectif est d’atteindre 35 % en 2030 pour participer à la vie politique et aux prises de décision, et la plupart des commissions parlementaires ne sont désormais pas dépourvues de représentantes. Les amendements constitutionnels de 2019 sont venus approuver l’amendement de l’article 102,  ce qui augmenterait le pourcentage de représentation des femmes égyptiennes à 25 %, ce qui accroîtrait les progrès remarquables de l’Egypte dans les rapports mondiaux sur la réduction de l’écart entre les sexes.

Après qu’il a été difficile pour les femmes d’accéder aux postes de juge, les femmes égyptiennes ont pu prouver leurs capacités jusqu’à ce que le nombre de femmes juges en Egypte atteigne 66 dans les tribunaux égyptiens en 2018, en plus de la nomination de 6 femmes comme vice-présidentes de l’Autorité du contentieux de l’État pour la première fois en Egypte.