La femme a accédé à d’innombrables postes. Aucun poste ne lui résiste aujourd’hui : on la voit policière, juge, médecin et ministre. Eve est dorénavant invincible et apte à surmonter toutes les difficultés. « Le Progrès Egyptien » partage avec vous chers lecteurs cette semaine de nouvelles histoires de réussites et de persévérance. Des femmes sont parmi les équipes de recherche et de détection pour lutter contre la menace grandissante des EEI au Mali. Un travail très dangereux et qui nécessite de la bravoure, du courage et bien sûr de la volonté. L’équipe féminine complète qui participe pour la première fois dans l’histoire des opérations de maintien de la paix des Nations Unies prouve bien la compétence et le succès des femmes égyptiennes, source de fierté pour la patrie et une source d’inspiration modèle pour toutes les filles. Deux modèles de femmes totalement différentes et courageuses : Le major Doaa Moussa et la capitaine Rana Ghourab.

Une mission aux différentes dimensions. L’Histoire va immortaliser leurs noms.L’équipe entièrement féminine de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies stabilise le Mali (MINUSMA) en sauvant des vies en détectant et en désamorçant les engins explosifs improvisés.
Une unité de police égyptienne entièrement féminine au Mali
“C’est une alerte. Ce n’est pas un test!” Les mots du commandant Hossam Chafei, chef des opérations, interpelle de l’autre côté de l’aérodrome de Douentza le major Doaa Moussa, commandant de l’équipe de recherche et de détection et la capitaine Rana Ghourab. Cette dernière dirige une équipe de Casques bleus entièrement composée de femmes travaillant au sein la MINUSMA, la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Mali. Les équipes de recherche et de détection sont formées pour identifier les explosifs et les engins explosifs improvisés (EEI), qui peuvent ensuite être neutralisés en toute sécurité par une équipe de neutralisation des explosifs et munitions.
C’est un travail très dangereux de rechercher des EEI/mines. ‘’Nos policières sont en première ligne pendant les opérations et elles acquièrent beaucoup d’expérience”, dit le général de brigade Ahmed Ezz. « Chaque fois que nous préparerons une rotation, nous commençons par un débriefing, afin qu’elles puissent partager leur expérience avec les nouveaux contingents ».
La MINUSMA compte 1 739 policiers, soit 90,57% de l’effectif autorisé de 1 920. Les femmes représentent 25,89 % des 309 effectifs des unités non constituées et 14,10 % des 1 430 effectifs des unités constituées.

La sûreté et la sécurité des Casques bleus et l’augmentation du nombre de femmes dans le maintien de la paix sont des domaines clés de l’agenda de l’Action pour le maintien de la paix et de sa stratégie de mise en œuvre A4P+. Au Mali et dans d’autres contextes de maintien de la paix, les Casques bleus travaillent aux côtés de nombreux autres partenaires pour rendre les routes et les accès plus sûrs pour les civils, les Casques bleus et les partenaires de développement.
Dans ce cadre, le Conseil National de la Femme a félicité ces visages honorables de femmes égyptiennes au sein de la mission onusienne de maintien de paix. ‘’Vive l’Égypte avec des femmes qui ont montré l’image de force, de courage, de persévérance et de détermination des femmes égyptiennes.”
Selon la MINUSMA, l’équipe féminine égyptienne a été formée pour détecter et neutraliser les engins explosifs improvisés, comme l’une des trois équipes de ce type établies par l’unité de police constituée d’égyptiennes opérant dans les rangs de la mission, lors de son déploiement à Douentza, au Mali, en 2017.