L’Egypte a rendez-vous avec plusieurs fêtes qui se suivent : des fêtes nationales aussi bien que religieuses.
L’ambiance joviale des fêtes a permis à la majorité des Egyptiens de se sentir à l’aise et d’être en joie. En effet, l’Egypte a célébré le 9ème anniversaire de la Révolution du 30 Juin dans une ambiance paisible et la majorité s’est rappelé la situation chaotique il y a presque une décennie auparavant. Aujourd’hui, l’Egypte est un havre de sécurité, de paix et de bien-être. D’importants exploits et réalisations sont à remarquer sur le terrain dans tous les secteurs industriel, agricole, médical ou autres.
En même temps, la célébration du 30 Juin a été suivie par celle du Grand-Baïram. Un sentiment de joie immense est lié à cette fête. Car, le Grand-Baïram est aussi la période du pèlerinage à La Mecque.
Mais, quelles sont les véritables leçons et valeurs à retenir du Grand-Baïram, car il s’agit avant tout d’une fête religieuse et sacrée. Le Grand-Baïram est par excellence la fête de l’immolation et se rattache essentiellement aux rites du pèlerinage. La fête commence le 10 Zul Hijja et dure quatre jours. Cette fête marque l’assujettissement d’Ibrahim à l’ordre de Dieu Le Tout-Puissant en étant prêt à sacrifier son fils Ismaïl à Dieu. Mais vu sa foi parfaite, il était récompensé en changeant son fils par un mouton. Ibrahim est le modèle de croyant idéal qui n’a pas hésité à sacrifier son fils à Dieu.
La fête du sacrifice est célébrée à partir du 10 Zul Hijja. Chaque année, cette fête constitue la fin du hajj. Elle est commémorée après la station sur le Mont Arafat (waqfat Arafa). En effet dès l’annonce de l’apparition de la nouvelle lune, les musulmans glorifient la grandeur de Dieu par le takbir : Allah akbar, Allah akbar, laa ilaaha illa Allah wa Allah akbar, Allah akbar wa lillahi al-hamd (Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand, il n’y a pas d’autres divinités à part Dieu et Dieu est le plus grand, Dieu est le plus grand et à Lui seul sied la Louange).
La célébration de l’Aïd Al-Adha est réalisée par chaque famille en égorgeant un bélier (ou d’autres animaux : boeuf ou chèvre), couché sur le côté gauche et la tête orientée vers La Mecque).
Le mouton doit ensuite être partagé en trois parties égales : une pour la famille, une pour les voisins et amis, la dernière, composée des meilleurs morceaux, étant réservée aux pauvres. Cette fête qui est plus qu’un simple événement religieux est l’occasion de rencontrer la famille et les proches, elle est aussi synonyme de partage et de générosité envers les pauvres et les nécessiteux.