La fête du mouton, connue sous le nom d’Eid al-Adha ou le Grand Baïram, est l’une des célébrations les plus importantes en Egypte.
C’est un moment de rassemblement familial, de partage et de tradition. A quelques jours de cette fête, dans les rues cairotes, l’ambiance se fait déjà sentir : les marchés sont bondés, places et terrains vagues envahis par les béliers et moutons. Toutes les familles tentent de s’organiser, à l’avance: achat de nouveaux habits, de nourriture et de boissons sucrées, nouvelles coiffures.
Les femmes comme d’habitude jouent le premier rôle dans ces journées festives. Elle est sur le devant de la scène : elle se prépare bien pour cette fête spéciale, des préparatifs aux traditions en passant par les délicieuses recettes.
La fête du mouton est l’occasion de déguster des plats délicieux et savoureux, ce qui double la tâche chez Eve.

Mais en préparant soigneusement cette fête, en respectant les rituels et en partageant des moments précieux en famille, la mère de famille crée une expérience inoubliable, chaque membre dans la famille doit y profiter des délicieuses recettes et de l’ambiance chaleureuse qui règne lors de cette fête spéciale. Eid Mubarak !
Une belle tablée, un bon repas, une ambiance joyeuse… C’est sur les femmes que reposent en grande partie les préparatifs de la fête du Grand baïram.
Chaque année, la fête du sacrifice célébrée dans de nombreux foyers. Si pour certains cette période est synonyme de détente, pour d’autres, elle rime avec stress et épuisement notamment pour les femmes. Entre la préparation du repas ou encore la décoration, la charge mentale de cette fête chère au cœur repose sans surprise sur les épaules des femmes comme tout le reste de l’année.
Pour alléger les leviers qui pourraient avoir des conséquences sur la santé mentale et le couple, essayez de partager des tâches au sein du couple : il est temps que le conjoint se retrousse les manches et contribue à participer à d’autres tâches que la préparation de la table! La fête est un moment fort et festif : vous avez autant le droit (si ce n’est plus) d’en profiter que les autres.
Chaque femme doit oser demander de l’aide à son entourage pour lui permettre de relâcher la pression et éviter de l’éparpiller sur tous les fronts. La décoration n’est pas son point fort ? Il faut demander à un de ses proches de s’en charger.

Est-il vraiment nécessaire de tomber dans le sensationnel ? Nos vies ne sont-elles pas suffisamment remplies pour se compliquer la vie ? Il faut simplifier les traditions.
Finalement tout cela est une charge différente mais réelle aussi à porter, comme la pression sociétale et le regard des autres qui pèsent sur les épaules de ses mamans. Il est complètement OK de ne pas vivre ces fêtes dans le pur bonheur et la réjouissance. …
Bref faire ce que l’on peut en fonction de ses envies et de ses finances !
Au même titre que les vacances d’été ou la rentrée scolaire, les fêtes du Petit et Grand Baïram représentent une véritable charge mentale. Pour éviter que cette période ne se transforme en cauchemar, il devient essentiel de prendre du recul, de se rappeler que la perfection n’est pas nécessaire. Revenons à l’essence des moments simples et dans l’idée que les fêtes résident dans la connexion humaine et le partage, plutôt que dans la création d’une expérience idéalisée basée sur l’image.