Chacun de nous se rappelle les histoires de sa grand-mère. Des histoires qui ont été héritées d’une génération à l’autre. Evidemment, chaque génération a ajouté sa propre sauce et a permis aux autres d’en goûter une nouvelle saveur. Les histoires de grand-mère cherchent à rappeler aux adultes ces doux moments passés à l’ombre des persiennes à écouter les histoires de nos aïeuls à l’âge de l’innocence.
Il était une fois une jeune fille qui habitait avec ses parents dans une petite ferme tout près de la forêt. Elle adorait s’y rendre de temps en temps pour se promener dans la nature. Cette promenade était son unique activité, mais elle avait l’habitude de l’appeler : mon activité préférée. Un jour, une voisine lui apporte un chapeau à plumes de la ville. Dans la forêt, une tempête se lève et la pluie ravage tout sur son chemin. Malheureusement, la jeune fille voit son chapeau s’envoler, puis, elle parvient à le retrouver. C’est alors qu’elle le trouve sans plumes. Attristée à son retour à la maison, elle s’est endormie pendant quelques temps.
A son réveil, elle décide de récupérer les plumes de l’unique coq du poulailler de sorte à orner son chapeau préféré. Elle reste très vigilante pour les récupérer juste pour préserver leur forme. Endolori, le coq perd ses plumes en lançant des coups.
La jeune fille célèbre son chapeau rénové et fait la fête. Toute l’après-midi, elle joue dans sa chambre et porte son chapeau animée de victoires. Sa mère décide alors de la voir juste pour s’assurer si tout va bien et elle découvre que sa fille s’est beaucoup améliorée physiquement et psychologiquement. Sa fille triomphante lui annonce avoir rénové son chapeau par l’intermédiaire des plumes du coq.
La mère, choquée de l’attitude de sa fille, a dit : « Ah, c’est parfait. C’est beau. Quel beau chapeau! Je suis fière de toi, tu es créative et tu as des idées pour te débrouiller. Tiens, tu m’as donné une idée! Je voudrais réparer mon ancienne perruque. Peut-être devrais-je couper les cheveux de ta grand-mère ou les tiens pour le rénover ? »
L’enfant a été choquée par la réponse de sa mère. Perdre ses cheveux ou ceux de sa grand-mère n’était pas du tout une possibilité. Elle a décidé de répondre : « Mais, maman, tu plaisantes certainement ? »
La mère a répondu très froidement : « Quelle plaisanterie ? Je ne comprends pas ! »
La fille a repris : « Mais, maman ? Perdre nos cheveux pour te faire une perruque, est-ce possible ? Ce n’est pas logique »
La mère a dit : « Ah bon ? Mais, le coq a perdu son plumage pour orner ton chapeau. Pourtant, le chapeau était toujours beau sans plumes. Il n’avait pas besoin d’être super-beau.
N’exagère pas. Le coq n’a poussé que quelques cris, rien d’important. Je crois que vous aussi ce sera pareil ».
A suivre




