Promue, pour la deuxième année consécutive, pays d’Europe le plus attractif pour les investisseurs, selon le baromètre du cabinet EY, l’Hexagone a pourtant subi un ralentissement plus important que d’autres dans la crise due au Covid19, rapporte le Monde dans son édition publiée le 18 juin 2021.
Vous souvenezvous des contes des frères Grimm ? L’un des plus connus relate l’histoire d’une petite fille à la peau blanche comme neige, et de sa marâtre, qui, torturée par la jalousie, interroge chaque jour son miroir magique : « Dis-moi, miroir, qui est la plus belle du royaume ? » Le miroir, qui ne ment jamais, flatte l’orgueil de la reine. Jusqu’au jour fatidique où la petite fille éclôt en une ravissante jeune femme, et que la reine tombe de son piédestal.
On connaît la suite… L’économie n’est pas un conte de fées, mais il faut parfois relire les contes de fées.
Début juin, Emmanuel Macron et ses ministres n’ont pas manqué de saluer, à grand renfort de déclarations, la performance de la France, promue pour la deuxième année d’affilée pays d’Europe le plus attractif pour les investisseurs, selon le désormais traditionnel « Baromètre de l’attractivité » réalisée par le cabinet EY.
Rappelons les conclusions factuelles de cette étude. Malgré la crise due au Covid, la France a décroché l’an dernier 985 projets d’investissements étrangers (dont le montant n’est pas dévoilé par l’étude), qui représentent environ 30 000 emplois, coiffant donc au classement le Royaume-Uni et l’Allemagne.