Dès l’aube de l’histoire, les habitants des villages disséminés sur les rives du Nil ont créé un grand nombre de produits artisanaux, réputés pour le raffinement de leur savoir-faire. Très tôt, l’Égyptien défia la nature et ses caprices pour subvenir aux besoins d’un quotidien parfois difficile.
La poterie dans l’Égypte ancienne a une grande histoire, depuis que le peuple égyptien a commencé sa civilisation, il a découvert ses besoins pour remplir l’eau, la nourriture et les outils dans un vase hermétique, alors ils ont découvert la poterie. Si tu te promènes dans les anciennes ruelles du Caire historique, tu verras en levant les yeux vers les terrasses et fenêtres des maisons, juchée bien en évidence sur le rebord de la fenêtre la mieux exposée au vent du nord, la gargoulette ou “el-olla” issue du limon de la terre et façonnée avec l’argile que déposent les eaux du Nil. « El olla » est intimement liés à la personnalité égyptienne, notamment au patrimoine rural, de sorte que des grands célébrités à l’époque ont chanté pour « el-olla » tel que cheikh Imam: « La mer qui rit quand je descends pour remplir la gargoulette… », devenant alors l’une des chansons folkloriques les plus connues en Égypte. D’autres traditions, les Egyptiens les ont héritées de leurs ancêtres et reliées à la gargoulette, c’est le fait de casser el-olla, après le départ d’une personne indésirable pour qu’elle ne revienne plus.
L’artisanat de la poterie est lié au Nil de limon et de boue et fait partie de la culture égyptienne. Al- Fustat au Caire, représente le quartier de la poterie, et l’une des zones industrielles les plus célèbres. C’est un héritage égyptien sans pareil, et il est parfois demandé non seulement comme outil pour stocker l’eau ou pour boire, mais comme pièce décorative qui porte un caractère unique. Constatant que l’argile dans sa fabrication est également distinctive et unique, comme l’est le limon du Nil doté d’une nature spéciale.