Dans un article publié par Al-Masri Al-Youm, l’écrivain Abdel Moneïm Saïd a jeté la lumière sur le rapport de l’Economist émis le 28 août sous le titre « Adieu les armes » ( …) sur le conflit israélo-arabe. Le rapport peut être résumé en deux phrases : « La cause palestinienne n’est plus un lien qui rassemble le monde arabe» et «La lutte contre Israël, bien que poursuivie, a dépassé ses objectifs aux yeux des gouvernements arabes ». L’analyse du rapport des deux phrases se base sur les évolutions survenues des côtés arabe et israélien. Pour le côté israélien, au début de l’Etat hébreu, les pays arabes étaient l’ennemi alors que l’Iran et la Turquie étaient les amis (…) La situation est tout à fait différente actuellement. L’Iran cherche à posséder une bombe atomique et soutient le Hezbollah au Liban ; la Turquie soutient le Hamas dans la bande de Gaza.
La tendance pour la paix avec les pays arabes s’élargit de plus en plus. D’abord, la paix «froide» avec l’Egypte et la Jordanie, puis la paix avec les Emirats Arabes Unis (EAU), Bahreïn, le Soudan et le Maroc. Ces pays, quant à eux, sentent des menaces de la part de l’Iran (…) La Turquie a tenté de s’infiltrer en Libye et de causer des menaces à l’est de la Méditerranée. Bref, la situation a tout à fait changé.
Le rapport fut publié alors que des évolutions majeures étaient survenues au Proche Orient : le retrait américain d’Afghanistan et d’Irak (…) ce que Washington a laissé dans la région est une série de promesse de recourir à la diplomatie, la politique et l’économie pour changer les événements actuels et futurs (…) Durant l’année écoulée un dégel a eu lieu dans les relations du Quartet (Egypte, Arabie, EAU et Bahreïn) d’une part et l’Iran, le Qatar et la Turquie, de l’autre. Les relations ne sont pas flexibles mais elles impliquent quelques formes de coopération