Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a dit qu’il avait examiné avec ses homologues égyptien et français, MM. Sameh Choucri et Stéphane Séjourné l’arrêt de l’agression israélienne dans la bande de Gaza et ses répercussions, à savoir, la destruction, le meurtre et la famine, cite la MENA.
Lors de la conférence de presse avec les chefs de la diplomatie d’Egypte et de France, Safadi a dit que la marginalisation du droit international et le mépris de toutes les normes et valeurs internationales, morales, juridiques et humanitaires avaient été abordés.
“Notre réunion a au moins reflété un consensus sur des questions fondamentales qui représentent désormais la position de l’ensemble de la communauté internationale: un cessez-le-feu, le refus d’utiliser la famine comme une arme contre les Palestiniens et l’acheminement immédiat de l’aide à Gaza”, a-t-il renchéri.
“C’est une exigence confirmée par le Conseil de sécurité, la Cour internationale de Justice, et l’ensemble de la communauté internationale, nous sommes toujours confrontés à un refus israélien qui conduit au meurtre de plus d’innocents et la destruction de la communauté de Gaza toute entière”, ajoute Safadi.
Nous voulons qu’il y ait une action internationale réelle et efficace aujourd’hui, et non demain, pour mettre fin à cette farce et nous voulons qu’il y ait des sanctions contre le gouvernement israélien s’il continue de défier le monde et le droit international, dit Safadi.
“La fourniture d’armes à Israël doit cesser et il doit y avoir des résolutions exécutoires au Conseil de sécurité qui soient contraignantes”.
Safadi a souligné que la position française a évolué – de manière significative – et que la France a commencé à appeler à un cessez-le-feu, exprimant son espoir que des mesures soient prises à cet égard.