Parce que l’agriculteur cultive des aliments et crée ainsi la base de notre alimentation, il exerce pour nous le plus important métier du monde. A leur Journée nationale, le 9 septembre chaque année, les agriculteurs méritent une appréciation appropriée et voilà que l’Etat a entrepris des démarches pour assurer le droit des paysans à une alimentation adéquate, saine, nutritive et d’un coût abordable, ainsi que pour les aider dans leur travail primordial. Retour sur un des plus importants métiers dans notre vie.
Par Névine Ahmed
Il aide tout le monde… son métier a du sens chaque jour et est indispensable. Voilà comment peut-on décrire le métier d’agriculteur. Mais pour aider vraiment les paysans, des prises d’action importants ont été nécessaires de la part de l’Etat.
Le 9 septembre de chaque année, l’Egypte célèbre “la Journée nationale des agriculteurs”, qui coïncide avec le jour de la promulgation de la loi sur la réforme agraire après la Révolution du 23 Juillet 1952, qui a dicté la redistribution de la propriété foncière agricole des mains de la féodalité aux petits agriculteurs. Cette loi a également permis la création d’associations de réforme agricole et de l’Autorité générale pour la réforme agraire pour changer les conditions des agriculteurs.
La Fête des agriculteurs coïncide aussi avec la prise de position du leader Ahmed Orabi, en ce même jour en 1881, devant le khédive Tewfiq, lorsqu’il lui a dit ces célèbres mots : “Nos mères nous ont donné naissance pour être des personnes libres. Nous ne serons jamais un héritage ni une propriété. Jamais nous ne le serons et jamais nous ne serons humiliés ou deviendrons esclaves”.
La célébration en Egypte de la Journée du “fellah” (paysan) a donc lieu en guise d’appréciation de ses efforts continus et de son rôle primordial dans notre vie puisqu’il fournit nos besoins alimentaires quotidiens.
L’Etat a été ainsi soucieux de déployer des efforts pour fournir les soins et le soutien nécessaires aux agriculteurs dans diverses régions du pays, tout en poursuivant les projets prometteurs dans ce secteur vital, afin d’élargir la superficie agricole, augmenter la productivité des feddans et développer des méthodes d’irrigation, de sorte à servir les intérêts de la nation et des agriculteurs.
Il était également nécessaire d’assurer la formation des paysans, au niveau de l’éducation de base, l’alphabétisation et la formation professionnelle.
Ceci nous mène à passer en revue des exemples d’exploits et des développements réalisés dans certains gouvernorats au cours des dernières années. A Charkiya, par exemple, ce gouvernorat a connu une renaissance agricole sans précédent, ce qui l’a rendu le premier en Egypte à fournir la récolte de blé. Récemment, Charkiya a également commencé à cultiver d’autres cultures oubliées telles que le luffa, le tournesol et le sésame, qui sont économiquement rentables car il s’agit de cultures oléagineuses.
Rappelons que l’Etat a adopté un plan national pour bonifier 4 millions de feddans. Ce projet contribue à améliorer les conditions de l’agriculteur égyptien et à augmenter la superficie cultivée des terres, ce qui pousse à bénéficier de la recherche agricole menée dans les centres de recherche dans divers domaines, tant pour le développement de nouveaux types de semences, que pour l’irrigation et le traitement des terres. Ce projet contribuera également à créer des emplois pour les jeunes dans le secteur agricole.