Aux pistaches ou aux noisettes, à la crème ou au miel, au fromage ou à la mandarine avec son arôme mêlé à l‘odeur de l‘eau de rose, la Konafa, ce dessert ramadanesque ne cesse de charmer. Ce dessert savoureux, garnissant toutes les tables des démunis tout comme des huppés, enrobé de miel et du goût purement ramadanien est le plus préféré pendant cette période de l‘année. En Ramadan, qui dit dessert dit Konafa. Ce délice à la couleur dorée vous emporte aux airs du mois béni dès la première bouchée. La Konafa est un dessert d‘origine fatimide. Dans le temps, c‘était un désert propre à la classe royale: les califes et les princes. Mais progressivement, ce délice royal fit partie des petits banquets des gens ordinaires de la société. Les confectionneurs de Konafa existent toujours dans les quartiers populaires comme signe d‘un patrimoine qu‘on ne veut point voir disparaître. De façon magique et fort délicieuse, le confectionneur met la pâte de farine sur une surface métallique installée sur un four circulaire et la laisse moins d‘une minute et puis la ramasse et la met de côté sur une tasse. Ensuite il l‘enveloppe dans un sachet en carton ou en plastique et la vend aux passants. Pour plusieurs, pas de Ramadan sans Konafa, ce délice on le mange au Sohour et pendant l‘Iftar, c‘est comme «une friandise qui doit orner nos tables». En langue arabe, le mot konafa désigne «préservation». Régalez-vous à manger notre Konafa orientale, elle est très succulente