La lutte contre la corruption est un principe fondamental en islam, reflété dans les enseignements du Coran et des hadiths du Prophète Mohammed.
La corruption, qu’elle soit morale, financière ou politique, est considérée comme un acte injuste et destructeur qui sape les bases de la société et nuit à la justice et à l’équité.
Le Coran condamne fermement la corruption et appelle les croyants à maintenir l’intégrité et la justice dans leurs affaires.
Plusieurs versets mettent en avant cette condamnation. Par exemple, dans la sourate Al-Baqara, verset 188, il est dit :
“Et ne dévorez pas mutuellement vos biens injustement, ni ne cherchez à en corrompre une partie auprès des juges, afin de dévorer une partie des biens des gens, illicitement et sciemment.”
Ce verset met en garde contre l’utilisation de moyens illégaux pour s’approprier les biens d’autrui, y compris la corruption des juges et des autorités.
La corruption est décrite dans le Coran comme une source de mal et de désordre dans la société. Dans la sourate Al-Ma’idah, verset 42, il est dit :
“Ils sont avides d’écouter le mensonge, avides de consommer ce qui est illicite.
S’ils viennent à toi, juge entre eux ou détourne-toi d’eux. Si tu te détournes d’eux, ils ne te nuiront en rien; et si tu juges, alors juge entre eux en équité. Car Allah aime ceux qui jugent équitablement.”
Ce verset souligne l’importance de la justice et de l’équité dans les jugements et les décisions, condamnant ceux qui cherchent à tirer profit des situations par des moyens illicites.
Le Prophète Mohammed a également mis en garde contre la corruption à travers ses paroles et ses actions. Un hadith rapporté par Abdullah ibn Amr dit :
“Le Prophète a maudit celui qui offre un pot-de-vin et celui qui le reçoit.” (Abu Dawud et Tirmidhi)
Ce hadith montre clairement la position du Prophète contre toute forme de corruption, en soulignant qu’elle est moralement répréhensible.