En arrachant des touffes d’herbe, Leonel Acosta mène une lutte inégale mais pleine d’espoir pour tenter de redonner vie aux terres déboisées par l’élevage illégal de bétail au cœur de la réserve de biosphère Maya du Guatemala, plus vaste forêt tropicale d’Amérique centrale.
Le soleil lui brûle le dos, mais l’homme de 35 ans reste convaincu du succès du modèle communautaire mis en place depuis une quinzaine d’années pour freiner la déforestation illégale, conserver la forêt et sa biodiversité et nourrir la population locale.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement et les communautés travaillent de concert avec la Wildlife conservation society (WCS). Depuis 2009, l’organisation sensibilise les communautés à l’environnement et leur propose des formations en agriculture, sylviculture ou encore apiculture.
La communauté de Leonel Acosta a reçu l’une des concessions que l’Etat attribue depuis trente ans aux populations locales pour qu’elles y installent des productions durables. Certains les reboisent, tandis que d’autres les cultivent ou y produisent du miel.