La métaverse qui offre à ses utilisateurs plus de contacts sociaux quel que soit leur emplacement, pourra bientôt – en Egypte – leur offrir des services locaux développés. Le ministère du Développement local travaille à optimiser les compétences de ses travailleurs via des programmes avancés dans ce domaine et des stages de formation qui seront donnés pour améliorer les services locaux assurés aux citoyens.
En octobre 2021, le patron de Meta, ou ex Facebook, a annoncé le lancement du métaverse, un monde purement virtuel. Cette nouvelle continue de faire couler beaucoup d’encre, car plusieurs questions se posent autour de cette technologie. La question que l’on se pose dès à présent est de savoir quel est son impact dans notre manière de faire à cette ère où le digital domine sur tous les plans.
En Egypte, le ministère du Développement local s’emploie à renforcer les capacités des travailleurs dans les localités en les chargeant d’expertise, en particulier des expériences des services assurés aux citoyens. Dans quelques jours, le ministère, par l’intermédiaire du Centre de développement local de Saqqarah, commence à mettre en œuvre un plan de formation des localités pour l’exercice 2022/2023, plus précisément mi-août. 155 cours et ateliers seront donnés, soit une augmentation de 27% par rapport à l’année précédente au niveau des stages de formation. Ce plan est mis en œuvre dans les 10 mois, avec un total de 40 semaines effectives, et un total de 183 semaines de formation.
Le ministère a confirmé que le nombre de cours conformes à l’orientation de l’Etat pour la transformation numérique sera augmenté et que de nouveaux cours seront mis en œuvre pour la première fois, comme le cours d’applications “métaverse” dans l’amélioration des services locaux.
Des cours donc sur “l’intelligence artificielle et le monde virtuel”, le cours de préparation d’un formateur numérique (formation à distance), et le cours d’analyse de données à l’aide d’analyse (Power BI). Un laboratoire sera dédié aux futures applications de prévoir l’avenir. Ce labo sera doté d’appareils, d’équipements et de programmes grâce à une subvention accordée par le Centre Régional d’Etudes de Développement Durable et du futur.
Dans ce contexte, Dr Khaled Qassem, vice-ministre du Développement local en charge de l’appui aux politiques, également porte-parole du ministère, a expliqué la nature du cycle d’applications métaverse qui seront données aux travailleurs des localités pour améliorer les services aux citoyens. Le responsable a souligné que lors de ce stage, les stagiaires recevront une explication et feront connaissance de l’intelligence artificielle, de l’historique et du développement des plateformes virtuelles, tout comme des éclaircissements seront apportés sur la méthode de communication avec les citoyens à distance ou en ligne, soulignant que la plateforme de réalité virtuelle de seconde vie (Second life) sera enseignée.
Cette technologie offrira donc à ses utilisateurs plus de contacts sociaux et donc le secteur du métaverse n’est plus le même.
L’application servira à créer un environnement virtuel similaire à de véritables centres technologiques avec accès au service via Internet depuis leur domicile, a ajouté le responsable, en notant que les secteurs ciblés sont les travailleurs des centres technologiques dans un premier temps, à condition que le programme de formation soit diffusé à tous les travailleurs de tous les secteurs.
Ill a expliqué que le Centre de développement local de Saqqarah a fixé des conditions pour rejoindre ce type de cours, dont les plus importantes sont une bonne connaissance de l’informatique et de la langue anglaise. Les cours sont dispensés par des formateurs certifiés au Centre de développement local de Saqqarah dans le domaine de la transformation numérique et de l’informatique. La formation aux services à fournir via des applications métaverse, seront les services d’information et de requête, en particulier pour les personnes à besoins spécifiques. L’on fournira également toutes les informations et services relatifs aux centres technologiques, en plus de la possibilité de fixer des dates de présence effective dans les centres technologiques pour faciliter la tâche aux citoyens, cela peut aussi comprendre des questions sur des papiers à préparer par exemple pour obtenir les licences.