La ministre de l’Environnement, Yasmine Fouad, a salué les relations stratégiques entre l’Egypte et l’Union européenne (UE) à différents niveaux, notamment dans le domaine de l’environnement et du climat.
Selon la MENA, Mme Fouad a tenu ces propos mardi lors d’une rencontre avec Mme Sophie Vanhaeverbeke, ambassadrice adjointe de l’UE en Egypte, et nombre de représentants des sociétés européennes dans l’optique de discuter des moyens de coopération pour élaborer des politiques qui stimulent l’économie verte.
Elle a affirmé le souci de l’Egypte de prendre en compte les dimensions économiques et sociales dans son chemin vers la transition verte, pour qu’elle soit une transformation verte équitable, passant en revue l’histoire de la transition verte en Egypte à la lumière des défis économiques auxquels le pays est confronté.
Mme Fouad a rappelé le parcours de l’Egypte en matière de gestion des déchets solides et de la publication de la première loi visant à réglementer la gestion des déchets, axée sur l’économie circulaire et la participation du secteur privé; c’est pour cela que le gouvernement est tenu à établir une infrastructure qui aiderait à attirer les investissements du secteur privé.
Elle a souligné le modèle de responsabilité élargie du producteur (REP), dans lequel ce dernier s’engage à payer pour le processus de gestion intégrée des sacs à usage unique ou des produits d’emballage en plastique, notant qu’une étude avait été préparée en coopération avec l’Union européenne et la banque allemande de développement KFW et sera mise en œuvre par le secteur privé et ses bénéfices seront injectés dans le système intégré de gestion des déchets solides.
La ministre a fait état de la possibilité d’une coopération pour produire un rapport politique sur l’implication du secteur privé dans la protection de la nature, étant donné que celui-ci travaillant dans l’écotourisme ou la nature est confronté à un défi avec le secteur bancaire.
Nous préparons actuellement un nouveau programme avec l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour créer un fonds en faveur de la nature en partenariat avec une banque nationale afin de réduire les risques liés aux investissements du secteur privé dans les projets axés sur la nature, a ajouté la ministre de l’Environnement.
Pour sa part, Mme Sophie Vanhaeverbeke, ambassadrice adjointe de l’UE en Egypte, a souligné l’intérêt de renforcer les relations stratégiques avec l’Egypte dans le domaine de la stimulation de l’économie verte, alors que l’UE fournira 7,4 milliards d’euros pour soutenir le développement de politiques d’économie verte et renforcer l’implication du secteur privé.
Elle a indiqué que le premier pilier de la coopération consisterait à élaborer des politiques qui stimulent l’économie verte, et que le deuxième pilier serait l’environnement compétitif pour les entreprises.