Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 12 ans
Année scolaire : 6ème primaire
Ecole : Saint Vincent de Paul
Qui êtes-vous ? Des gens ou des diables ? Votre cœur noir comme un sol argileux ou comme un ciel nocturne dépourvu de la lumière rassurante de la lune. La négligence qui envahit votre cœur est impeccable. Vous voulez rendre la bonté introuvable.
En me baladant, une boutique de fleurs qui vendait des fleurs extrêmement belles m’a arrêtée. J’ai décidé d’y entrer pour acheter un grand bouquet de violettes. Dès mon entrée, des regards moqueurs se sont posés sur moi. Les fleurs avaient un odorat fascinant qui me remontait le moral.
L’un des ouvriers m’a demandé qui aurait besoin d’un poisson globe dans sa vie. L’autre répliqua : « Qui attendra un cadeau de toi, sale bestiole ? » Tout le monde riait du fond du cœur. Le son du rire m’a piqué les oreilles.
Ma confiance en moi était presque à zéro. J’avais l’impression d’être vêtue d’une robe blanche éblouissante avec une tache noire au milieu. Les gens ont laissé la beauté de la robe et ont parlé de la tache.
C’est ça ce que font la plupart des gens : ils jugent les autres par leur apparence physique sans les connaître.
Abasourdie de ce qui s’est passé, j’ai couru en dehors de cette boutique. À mon arrivée à la maison, ma mère m’a grondée avec son visage rouge en me disant : « Ta sœur a un mari et on veut faire bonne impression, donc tu restes dans ta chambre sans sortir. »
Avec un visage désespéré et envahi de chagrin, je me suis précipitée vers ma chambre et là, en regardant Facebook, une vidéo nommée « Je me cherche » s’est affichée. J’ai réfléchi profondément en me disant « tu dois être forte et ne pas me décourager . J’ai pris la décision d’aller voir cette fille qui a pu surmonter son trouble dépressif et moi je dois être comme elle. »
Je suis comme un ongle cassé
Un arbre coupé
Des feuilles arrachées
Un corps oublié
Ou même une maison abandonnée.
Je ne suis pas obligée d’être idéaliste.
Je ne suis pas obligée d’être forte tout le temps.
Je suis humaine, j’ai le droit d’être déprimée de m’épuiser et de me taire.
Mais quand même…
Je suis toujours là, j’essaie toujours, et j’ai toujours de l’espoir, même s’il est petit .Je suis vivante avec vous dans ce monde sans pitié.
Chaque jour qui passe est une étape.
Et chaque souffle que je prends est une preuve que je suis encore en vie, et que je mérite une vie qui vaille la peine d’être vécue.
C’est suffisant, même dans ma faiblesse.
Et je mérite le repos, la joie et des gens qui m’aiment sincèrement.
A suivre
cette fille est extremement talentueuse et aborde des sujets tres profonds , Dieu la garde