Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
Chaque nuit, mon mari me frappait et me forçait à faire ce qu’il voulait. Une nuit, il m’a versé de l’eau-de-feu sur mon cou et la marque me brûle jusqu’à présent. J’étais un ange qui ne pouvait pas se défendre, mais lui, il était un diable avec des cornes et qui riait à chaque fois qu’il me frappait.” C’était la deuxième page qu’Isabelle avait confiée à la mer.
Ce jour-là, les vagues montaient et descendaient, et Gaspard n’avait pas reçu la deuxième page d’Isabelle. Mais son cerveau n’arrêtait pas de penser à la voix d’Isabelle ; d’autre part, il pensait à la fille qu’il avait blessée le jour de son mariage. La plupart du temps, il chialait ou chantait. Il voulait partir mais il ne pouvait pas.
“Quel mystère, une voix belle qui ne veut pas se taire. Une fille qui ne se trouve que dans le ciel. Une voix sérieuse. C’est un cauchemar de ne pas te voir. Je t’imagine, une fille belle qui attend que la vie lui sourie comme moi. T’es mon amour sans te voir. Ton mari n’est qu’un fou. Il a un grain ou quoi ? C’est un monstre qui ne comprend rien.” C’était l’une des chansons que Gaspard avait chantées pour Isabelle.
Isabelle ne savait quoi dire, donc elle ne répondit pas, et Gaspard sentit qu’il était seul dans la vie. Ils restèrent silencieux jusqu’à ce qu’un jour, les vagues, complices de ce mystère, portèrent la bouteille jusqu’au port où son mari la trouva par hasard. Quand il sut qu’elle était encore vivante, il décida d’accomplir une mission et de la tuer.
Il prit le premier bateau pour la tuer. Avec son visage pâle et sa vieille silhouette qui ne pouvait pas bouger, il prit son couteau et s’approcha de l’île, mais il ne la vit pas, pourtant c’était lui qui avait emmené sa femme là-bas. Donc, il décida de retourner à sa maison, mais la mer n’était pas d’accord, et les vagues renversèrent le bateau dans la mer. Adieu. Les mouvements du bateau firent que l’homme planta le couteau dans son ventre. La couleur rouge du sang cachait la couleur bleue de l’eau, et les goélands tournaient autour de son cadavre mort qui descendait doucement dans l’eau.
L’amour peut sauver n’importe qui. Soyez sûrs que la vie et l’amour ne vous abandonneront jamais.
A suivre