Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
L’amour n’est qu’un pont qu’on traverse pour trouver l’amour de notre vie. Dans notre cœur, il n’y a que des perles qui sont loin les unes des autres. Elles attendent quelqu’un qui les aime pour les ramasser.
Une nuit, la mer était agitée et il pleuvait. Les vagues ont emporté la bouteille vers Gaspard. Il l’a ouverte et l’a lue attentivement. Sa tête ne pouvait pas comprendre qu’il y ait un homme si terrible qui puisse frapper une femme comme ça.
Donc il décida de chanter, mais cette fois-ci à la mer : ‘Les vagues montent et descendent et me transportent la bouteille qui va m’aider à trouver mon amour. Je suis là sans savoir où je suis. Je sens l’amour envers quelqu’un que je ne trouve pas.’
La pluie a cessé, la mer s’est calmée et Isabelle a parlé : ‘C’est la mer qui nous aide à nous trouver. Mon mari m’a laissée et moi je me suis abandonnée. Je t’attends, mon amour.’
Après cette chanson, les deux sont assis par terre, leurs têtes contre le mur, leurs visages envahis de peine et de tristesse de ne pas se voir. Gaspard a dit à Isabelle : ‘Je t’aime et j’aimerais te voir, mais comment et où es-tu ?’
Isabelle a répondu d’une voix triste : ‘Je t’aime dès que j’ai entendu ta voix, mais je croyais que cette voix n’était qu’un rêve dans ma tête, mais tu me parles donc tu es vivant avec nous.’
Les deux dorment, leurs têtes contre le mur. Les vagues montaient et descendaient ; on peut dire que la mer était joyeuse que les deux se parlent et s’aiment.
Mais cette paix trompeuse ne dura pas. Comme si la mer, après avoir apaisé leurs cœurs, décidait de révéler ses vérités cachées.
Pendant son sommeil agité, les frontières entre la réalité et le cauchemar s’effacèrent. Sa fiancée, telle une ombre vengeuse, le poursuivait dans ses rêves. Quand soudain, il s’est réveillé. Il avait peur car il ne voulait que son aimée.
L’amour, c’est une bague que si on veut, on la porte, et si on ne veut pas, on va la porter quand même, mais ce n’est pas nous qui choisissons, c’est lui qui choisit.
A suivre