Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 12 ans
Année scolaire : 6ème primaire
Ecole : Saint Vincent de Paul
Les mystères sont une partie de notre vie. Les recherches sont des avancées. Les découvertes sont comme un trésor trouvé. Autour de nous, une vie pleine de miracles, comme ce petit village. Le monde tourne, le temps coule, le monde avance et le quotidien change.
Après l’accident du volcan, les demandes des gens se sont élargies, car l’homme a disparu. Le seul lien entre nous et ce petit village a disparu. Notre seule question est : pourquoi tout cela se passe-t-il ?
La volcanologue est venue avec des détectives pour faire leurs investigations. Deux jeunes filles sont venues avec eux. Elles s’appellent Maya et Isabelle, elles étaient accompagnées d’un chien policier. Ces filles entendaient toujours l’histoire du petit village et voulaient le voir de leurs propres yeux.
Pendant que les détectives étaient occupés à parler avec les villageois, Maya et Isabelle marchaient vers le village. Elles n’étaient pas conscientes de ce qu’elles faisaient. Elles marchaient comme des robots sans cerveau.
Je les ai observées en étant debout au même endroit où l’homme se tenait. La capacité d’observer le petit village depuis cet endroit était extraordinaire. Un souffle de vent frais caressait mon visage joufflu. Il y avait deux grands trous dans le sol à la place des pieds de cet homme. Une feuille s’est envolée sur mon visage, où était écrit : « Sauve-moi, ma chère ». Ces mots n’étaient pas écrits à l’encre, mais avec du sang.
L’odeur du sang était fraîche, comme si quelqu’un venait de l’écrire. Soudain, une chanson commença à résonner dans mon cerveau, qui disait :
« A la nanita nana nanitaella,
Mi niña tiene sueño,
Bendito sea, bendito sea. »
Je me suis précipitée vers le petit village sans être consciente de ce que je faisais. Dans le petit village, je n’arrivais même pas à marcher. Le sol était envahi de feuilles partout.
Quand j’ai ramassé une feuille, il y était écrit une devinette : « Incapable à relever, impossible de me trouver et contenant tout le passé ». Je suis restée debout sans rien faire, avec une tête effarouchée qui essayait de résoudre le mystère.
Des devinettes, des sons, des pas, des gens inconnus, des gens mystérieux et un monde endormi. Que puis-je faire dans un tel monde, désespérée et seule ? Le mystère va me dévorer comme tous ces gens. La seule différence est que j’essaie et je veux savoir la vérité, mais eux non. Ils veulent que tout soit prêt pour eux sans rien faire.
Soudain, un vent intense a enlevé les feuilles pour me faire un passage. J’ai décidé de vivre l’aventure. J’ai suivi le chemin jusqu’à ce que j’arrive au point d’origine du triangle. C’était un grand bâtiment. J’étais effrayée d’ouvrir la porte. Mais la porte s’est ouverte toute seule.
La rouille mangeait tout le métal, comme la peur qui me dévorait. Une odeur de sang et de cadavres morts envahissait la maison. Soudain, la chanson se remit à résonner, mais cette fois avec les cris d’un homme disant :
« Non ! Non ! Noooon, laissez-moi, laissez-moi. Je ne les abandonnerai jamais. »
Mais il y avait aussi la voix d’une femme qui pleurait à haute voix, disant :
« Lâchez ma fille et moi, nous n’avons rien fait. »
Cette ambiance fut coupée par un son fragile d’une fille. Je voyais que c’était quelqu’un attaché avec une corde, grâce aux verres brisés par terre. Convulsivement, je me suis approchée d’elle.
J’ai trouvé Maya et Isabelle assises par terre, attachées avec une corde. Je les ai libérées en leur demandant ce qui s’était passé. Elles m’ont dit : « Quand nous marchions ici, la corde s’est levée toute seule et nous a attachées. Après, le verre s’est brisé. »
Quand j’ai pris un morceau de verre pour regarder ce qu’il y avait d’étrange, le verre faisait apparaître un homme mort et une femme qui pleurait en tenant fermement son bébé. Je me suis tournée, mais je n’ai rien trouvé.
A suivre