Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
“Mes mots sont terminés pour décrire ce qui se passe autour de moi. Je ne peux pas résoudre ce mystère. Quand je me regarde dans le miroir, je me vois, mais je suis toujours triste. Mon visage est pâle et personne ne peut sentir ce que je sens. Ma femme est morte à cause de moi. George, le journaliste qui ne veut pas me laisser, me pose des questions dont je n’ai pas de réponse. Je sens que je suis seul. Plusieurs mystères qui n’ont pas de relation.” Ce sont les mots qu’Éran a écrits dans son journal.
Un jour, comme tous les jours, commence par une nouvelle choquante de la police. Ils ont découvert les traces d’une jeune fille dans la forêt et ils ont pu l’emmener avec eux. Éran, avec un cœur envahi de peine, a pris la décision de se venger pour sa femme.
Éran est allé voir cette fille et George l’a poursuivi. Des cheveux courts décoiffés, avec des vêtements déchirés, un visage plein de cendres et de blessures, et un corps affaissé sur une chaise. Les yeux sensibles d’Éran n’ont pas pu supporter la vue de cette fille, mais il était forcé de lui parler.
Avant qu’il ne puisse lui demander quelque chose, la fille a parlé en pleurant : “Je m’appelle Mélissa. Mon mari est mort et m’a laissée seule avec ma fille qui avait deux ans et qui est morte. Je n’ai personne dans cette vie et personne ne me parlait. Donc, je voulais savoir si ma disparition ferait que les gens me remarquent enfin. Mais rien ne s’est passé comme prévu. C’était moi qui ai saccagé la maison et je me suis coupée le doigt. Quand je me suis enfuie, je n’ai trouvé aucun refuge, alors j’ai erré dans la forêt, hantée par le chagrin qui déchirait mon cœur. Et voilà la triste vérité.”
Un silence lourd remplit la pièce, chargé de l’odeur qui émanait de la fille. Le visage empreint de déception, Éran déclara : “Tu as besoin de repos maintenant. Demain, nous parlerons pour plus de détails. En attendant, tu viendras vivre chez moi et je te donnerai de l’argent de poche jusqu’à ce que je te trouve un logement.” Sur ces mots, il partit.
Éran rentra avec la fille après lui avoir acheté de nouveaux vêtements. Il lui demanda de prendre un bain et de se reposer. Lui, il monta dans son bureau et reprit son journal : “Ainsi s’éclairent deux crimes sans lien apparent. Mais pourquoi ? Et comment ? Qui est cet homme au cœur plus noir que les ténèbres ?”
Au cœur de la forêt, dans une cabane de bois vermoulu, l’ombre était en proie à une rage terrifiante. Il hurla d’une voix rauque et déchirante, comme possédé par une folie sans nom.
C’est ça, la vie : une liberté immense, toujours entravée par des chaînes invisibles. Et nul ne peut y échapper.
A suivre